DEMAIN BIBI DEVANT LE CONGRES

DEMAIN BIBI DEVANT LE CONGRES

Messagepar Nina » Mars 2nd, 2015, 12:50 pm

Obama et son staff sont sous le choc.

IL A OSE ! NETANYAOU A OSE VENIR EN DÉPIT DE MA DEMANDE EXPRESSE DE NE PAS VENIR DISCOURIR DEVANT LE CONGRES SUR LES NÉGOCIATIONS EN COURS ENTRE NOTRE PAYS ET L'IRAN !!!!


Il a même envoyé sa Ministre des aff étrangères Susan Rice pour prévenir que les relations entre amis seraient à jamais "remises en question" si le premier Ministre israélien persistait à venir faire son speech devant le congrès américains.

La mayonnaise a monté au-delà des espérances d'Obama et c'est l'Iran qui se frotte les mains.

"Les américains ne veulent pas se battre contre Daesh et nous refile le bébé. En contre-partie, ils vont nous laisser continuer notre enrichissement de l'uranium et enfin nous munir de la bombe ! "

Avant de crever, Khamenei, qui doit bientôt rejoindre Allah et son prophète puisqu'il est en phase terminale d'un cancer de la prostate, s'est assuré que son Mejliss -ou plutôt Achoura chez les chiites- va rester CONSERVATRICE.

Notez les aminches la cruauté avec laquelle le "destin" ou Allah a mis son Khamenei dans la merde. Pourra-t-il goûter aux houris aux yeux noirs alors que son zboub ne fonctionne plus ? :?

Le nouveau guide sera au moins égal si ce n'est pire que Khamenei et voudra continuer à se battre contre le Grand et le petit Satan. Ouf !

Personne n'ose aborder les réalités du programme nucléaire iranien. Nous ne sommes pas dupes mais l'extraordinaire mutisme des journaleux a de quoi inquiéter. L'IRAN EST LA SOLUTION ??? ON FERME NOS GUEULES SUR LE NUKE CHEZ EUX...

Simple et efficace puisque le teigneux sera pour changer...ISRAEL et son premier Ministre.

Sauf que...l'honneur est presque sauf lorsque des journaux démocrates comme le Washington Post et le Telegraph commencent à dénoncer les négociations d'Obama avec les Mollahs.

Du coup ça vous fait passer le New York Times pour un putain de canard réac ou aveugle ! Ce qui n'est pas nouveau en soi. Disons que ça la fout mal pour la Bible américaine.

Voici l'article du Professeur Bonnet, paru dans le Huffington Post. Tout ou presque y est dit sur les réelles avancées de l'Iran en matière nucléaire.

Yves Bonnet Préfet honoraire, ancien directeur de la DST

La nouvelle en est tombée sans déclencher le moindre écho dans la presse française et pourtant elle est d'importance: l'Iran n'a en rien interrompu ni ralenti son programme de mise su point de l'arme nucléaire et les révélations qui en ont été faites hier à Washington ont laissé de marbre les hommes politiques, les journalistes, les "philosophes" et autres faiseurs d'opinion. Une fois encore, l'information est "tordue" par le sensationnel, le "médiatique", au détriment de l'essentiel et ceux dont la mission est précisément de donner aux actes et aux propos leur véritable place oublient ou négligent leurs devoirs.

Disons-le à leur place: si préoccupants soient-ils, les développements de la situation en Syrie ne doivent pas bouleverser la hiérarchie des dangers ni occulter la montée de périls autrement angoissants que celui que représenterait l'incrustation sur la carte politique d'un nouvel Etat, islamique et intolérant.

D'abord parce qu'un tel Etat existe déjà, avec lequel nous entretenons des relations compliquées, qui s'affiche islamiste et qui n'est pas un modèle de respect de la loi internationale avec ses envahissements d'ambassades, ses pendaisons et ses meurtres commandités, je veux parler de l'Iran. Sans communes mesures, on peut évoquer deux autres qui se sont installés à Kaboul et à Islamabad sous la même appellation et sans offrir beaucoup plus de garanties quant au respect des droits de l'homme.

Ensuite parce que pointe un danger autrement colossal que les crimes et les exactions du soit disant califat, celui de l'entrée dans le club verrouillé à double tour des EDAN -entendez les Etats dotés de l'arme nucléaire- d'un neuvième membre, je veux encore parler de l'Iran. Ce danger personne n'en parle, non par indifférence mais par défaut d'informations, celles que le pouvoir iranien cache et a toujours caché soigneusement, pour les mêmes raisons qui ont fait que la France et Israël ont développé, dans les années 60, un programme commun d'armement nucléaire.

Aujourd'hui les deux pays ne le pourraient plus et, en tout état de cause, la nature de leur régime, démocratique et responsable, leur en interdit l'emploi. Il n'est pas inutile de le rappeler quand le nouveau venu au club -que personne n'espère- ne présente, quant à lui, aucune de ces garanties

Depuis des années, les porte-paroles iraniens mentent sur la poursuite du programme nucléaire militaire et il a fallu que la Résistance iranienne fasse à moult reprises des révélations, toutes vérifiées et confirmées après coup par l'AIEA, pour que des inspections soient faites qui toutes en ont confirmé l'exactitude. Et qui, de ce fait, soulignent l'imminence du péril.

Voici ces informations, publié par le Conseil national de la Résistance iranienne, qui ne demandent qu'à être vérifiées mais qui, en pareille hypothèse, devraient amener nos gouvernements respectifs à se poser la question de la vulnérance de leurs services de renseignement.

Alors que Téhéran proteste de son souci de transparence, il dissimule des activités de recherche dans un site secret au sein d'une base du Vevak, son propre service de sécurité, dans la banlieue nord de Téhéran. Ce terrain d'une superficie de 25 hectares, est creusé jusqu'à une profondeur de 50 mètres. Quatre salles de 400 m² chacune, dotées de portes antiradiations et entièrement insonorisées et isolées, abritent des centrifugeuses IR4, IR3 et IR2M. qui participent à l'enrichissement de l'uranium.

Le site s'appelle Lavizan 3 ; il fait partie d'un ensemble de sites construits pour le compte de l' « Organisation pour la recherche nouvelle de la Défense » ou SPND. Les noms des responsables du programme et des travaux de recherche ont été publiés Il nous suffit de savoir que le responsable du centre est le général Seyed Ali Hosseini Tach, ancien adjoint du ministre de la Défense et qui fut un membre clé de la commission nucléaire du Conseil suprême de sécurité nationale.

Dans la mesure où ce site est implanté dans une base du Vevak, il échappe aux contrôles de l'AIEA qui n'a pas qualité pour pénétrer sur les bases du service de renseignement et de sécurité. Pour la population, il est censé dépendre de la présidence de la République, ce qui permet de mieux préserver le secret de sa vocation et de ses activités. Il n'est nul besoin d'être grand clerc pour savoir qu'un site souterrain, surtout à de telles profondeurs, ne peut qu'abriter des travaux ultra-secrets. Les tâches de cette vaste entreprise de dissimulation sont ainsi réparties : pendant que les représentants iraniens « négocient » au grand jour, avec le "5+1", le nombre des centrifugeuses et les modalités de contrôles aléatoires, ses ingénieurs mènent sous terre des recherches sur des centrifugeuses de plus en plus sophistiquées. Ce qui accrédite évidemment l'hypothèse selon laquelle l'Iran est en train de se doter d'une véritable capacité nucléaire militaire.

Il ne reste plus, pour tester la supposée bonne volonté de l'Iran, qu'à exiger la fermeture immédiate des sites de Natanz , Fordou et Arak et procéder à des inspections inopinées de tous les sites, à commencer par celui de Lavizan 3. Dans le cas contraire, c'est en tarissant les ressources budgétaires consacrées à ce programme que les meilleures chances d'arrêt du programme seront réunies.

C'est affaire de volonté politique, bien entendu, comme c'est affaire de bon sens que de refuser le concours d'un tel partenaire dans la lutte contre le "califat". Il n'est pas besoin de mâles propos pour en donner la démonstration à un pays qui voudrait tant être gouverné.


Nina
 
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