DOUCEURS MAROCAINES

Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Nina » Septembre 13th, 2011, 10:58 am

Tout pareil que toi Christiane ! On sent tout, on voit tout, c'est...génial !

Mais comment il fait Marock pour bouffer des tripes à 10 du mat ? Putain, il est vachement Fangion question bouffe ! Le Maroc l'a rendu vachement téméraire !

Encore et encore et encore....
Nina
 
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Marock » Octobre 6th, 2011, 1:49 am

J’ai besoin d’un papelard. Français. Qui prouve que je suis français, peut être pas depuis Clovis, mais au moins depuis quatre générations. Ceci afin de renouveler mon passeport.
Comme je suis assez intelligent, je me rends au consulat.
Pénétrer là dedans, c’est comme attaquer Fort Knox, c’est tout un labyrinthe de couloirs avec des radars, des sonnettes à appuyer partout, attendre que des lumières vertes s’allument pour pouvoir pousser une porte.
Heureusement, les préposés à l’entrée sont marocains, ils me facilitent l’introduction.
« Prenez un siège. »
La salle d’attente est bien garnie. Moustachus basanés, femmes voilées, français à part entière, venus réclamer quelque document indispensable à l’obtention de quelques faveurs que l’état est en droit, sinon en obligation, de leur octroyer.
Quelques mignonnes, accompagnées d’adipeux retraités dont la chatoyance lumineuse du nez annonce le pays d’origine. En attente de publications des bans.
J’en ai pour trois heures minimum à poireauter.
Mon siège prend vraiment tout son sens moyenâgeux.
Bonheur : La toute mignonne blonde aux yeux verts préposée au dispatch m’a reconnu.
« Venez à mon guichet directement. »
Grondements dans la salle, protestations véhémentes, en darija.
« Tu me reconnais pas ? » elle me sort la ravissante.
« Sandrine ! Ça fait bien dix ans. Tu es devenue de gamine adorable une femme de toute splendeur ! »
Faut pas rechigner sur le compliment. Ça coûte rien, ça fait toujours plaisir et surtout ça peut accélérer le processus.
Mon cas expliqué, elle me conseille d’aller voir Mlle Thran Van Thron, la spécialiste de ce genre de transaction.
De mieux en mieux, une demoiselle dont je présume le charme de lotus orné d’un regard en amande douce.
Mon désenchantement n’a d’égal que la fulgurance avec laquelle j’ai gravi les deux étages.
Ça ressemble surtout à une pomme reinette de la saison passée, oubliée au fond du cellier.
En plus, elle doute de ma franciseté.
« Madame, si un jour on passe une frontière ensemble, je me demande à qui on demandera les papiers français. »
Ça lui plaît pas à l’autorité, j’aurais du fermer ma grande gueule.
M’envoie pour complément de dossier à l’étage au dessus, chez Mr Alaoui.
Je gravis les degrés suivants d’un enthousiasme assez modéré.
Le gars, il est pas noir, il est pas blanc, hésitant entre le gris clair et le gris foncé.
Sympa quand même, on discute.
Il est comorien, Mayotte, on parle d’Afrique.
A 11.30, il se lève, veut me congédier.
« Mais on a même pas parlé de mon papier !»
« Désolé, on est vendredi, il me faut aller faire ma prière. »
« Mais la prière, c’est à 12.30 ! »
« Il me faut auparavant procéder à mes ablutions »
« Donc, je reviens à 14.30, après la prière. »
« Désolé, le consulat pratique les horaires continus, et ferme à 14.30 »
« Faut que je revienne lundi, alors ? »
« Désolé, le consulat sera fermé, c’est le Lundi de Pâques »

Ainsi sont nos représentants à l’étranger, roulant Mercedes ou 4x4 japonais, pour bien prouver que les bagnoles françaises c’est vraiment de la mrd.
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Marock » Novembre 4th, 2011, 9:59 pm

Antiques aventures, dans les montagnes encore, il y a une vingtaine d’ années.
J'ai vu ici, j'ai vu, les pauvres fellahs, leurs champs ravagés par les crickets, nourrir leur familles de crickets grillés, pas le choix, survivre.
Pas trop dégeu, un cricket, ils m'offraient les pattes.

Et les cultures ravagées par les sangliers.
Conseil des sages, les vieux du village décident battue de nuit.
Ressortent leur vieux mousquet de fantasia.
Mousquet à chien, à un coup.
Allez, on met la poudre, l'étoupe, la balle, on tasse tout ça dans le canon.
Pas oublier l'amorce.
Déjà, le jour, c’est pas évident.
Alors j’imagine de nuit…

(Une parenthèse, c'est avec ces armes et leur sabres, leurs chevaux, qu'ils ont résisté à l'armée française, munie de chars, avions, artillerie, jusqu'en 1937)

La battue, la nuit, le principe :"on tire sur tout ce qui bouge"
A l'aube naissante, constat.
Quelques vieux agonisant de balles perdues, d’ autres leur arquebuse qui leur a pété en pleine tronche, mais des aghenzirs en nombre à dépecer.
Le temps du dépeçage, les agonisants ont eu tout loisir d’agoniser.

Cavité vite creusée, l’ancêtre enveloppé d’un linge blanc, introduit précautionneusement dans sa dernière demeure, couché sur le côté droit bien sur, je regard tourné vers la mecque.
Pierres plates par dessus, tradition, pas que les bêtes le dévorent
Disons pas maintenant.
Prière, l’imam, classique, « amdoualala oulala » et la suite.

Les autres s’impatientent, l’estomac a ses limites.
« On bouffe quoi maintenant. Pas les vieux, on va pas les ressortir. En plus on est pas des nègres »
Louchant avidement sur les cuissots conséquents de la battue.

Il se la ramène, l’imam avec son coran dans les paluches.
Je traduis, l’arabe classique étant une si belle langue, mais absolument incompréhensible par personne :
« En vérité, je vous le dis, khouïas, cette viande est impropre à la consommation de fidèles, n’ayant pas été sacrifiée selon le rite… »
Silence. Il vient de s’apercevoir des regards carnivores et affamés de son auditoire.
Ça sent pas bon pour lui, il se reprend.
« Du calme, je vais aller chercher dans mes hadits »
Feuillette des vagues parchemins antiques.
Confirme les points suivants :
Ben Abbas Khule a avoué que quand même…
Moussa Razé, de même…
« J’ai trouvé, le hadit 134508 , modifié 85304, alinéa ter : »
« Quand on crêve de faim, on se doit de se nourrir, chez les braves guerriers.»
« Ah oui ? Et les femmes ? Et les gamins ? »
Il a beau haditer en sourates, l’ enturbanné, il trouve que dalle. Mais les autres ont la dalle.
« Pas de zèle gustatif intempestif, chers fidèles, passez moi un bic, je vais vous pondre de ce champ une fatwa à durée déterminée permettant à titre tout à fait exceptionnel l’ ingestion de cette viande prohibée par le prophète ( que soit sur lui la bénédiction…etc), mais soyez sympa, laissez moi un morceau ».
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Christiane » Novembre 9th, 2011, 8:46 am

Super, comme d'habitude, ! un texte à vous réconcilier avec les imams :lol:

Il faudra un jour te résoudre à envoyer tous tes souvenirs à l'éditeur "des indignés" : tu ferais un malheur.
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Marock » Novembre 24th, 2011, 7:19 pm

Un peu de dépaysement, aux USA.
J' adore ce pays, je dois pas être le seul.

Les zomos, étrange engeance.
Sur, il faut pas leur tourner le dos.
Mais on peut leur causer, paraît que c’ est pas contagieux.
J’ en ai rencontré, plein, à force de vivre et voyager.
Et en plus, dans leur repaire préféré.
San Fransisco. Cinq mille bornes de N.Y.C et trois heures de décalage.
En stop, ça passe mieux. Mais pas plus vite.
J’ ai le pouce fatigué. Pas que le pouce. Je suis épuisé.
Ashbury Street. C’ est tout mignon, des maisons en bois, toute colorées.
Un banc me tend ses bras. Manière de parler, il a même pas de dossier. C’ est un arrêt de bus.
Je pose mon sac, recompte mes dollars. J’ irai pas bien loin..
Mais je suis pas inquiet, j’ ai un gardien angélique qui m’ a toujours veillé .
Il va pas me lâcher maintenant, surtout si loin de chez moi.
Un mec prend siége à coté, hirsute comme moi, fagoté pareil.
En fouillant mes poches, je retrouve un vieux paquet de goldos, tout chiffonné. Je m’ en allume une, tend le paquet à l’ autre, le voisin de circonstance.
Il commence par tousser sévère, pas habitué au tabac noir. Réussi malgré tout à articuler « French ? »
Encore un perspicace, comment il a deviné ?
On cause, en américain, ça fait qu’ un mois que je suis confronté à ce langage, mais ça vient vite. Obligé.
Il se nomme, je comprends, « Laouisse Saiente Saouver. »
Plus tard, j’ ai compris, en voyant son nom écrit « Louis Saint Sauveur », parents canadiens émigrés aux USA. Mais lui, il cause pas un mot de français, alors on parle américain, je traduis la suite.
« Tu saurais pas où je pourrais crécher pas cher cette nuit ?»
Il regarde sa montre.
« Viens, mais vite, je dois aller bosser. »
Il me mène dans une de ces ravissantes baraque en bois, en colombages et bow window.
Me présente à deux mecs, ses colocataires.
« Le frenchie, il est un peu paumé, il va dormir ici cette nuit. »
« Pas de probléme, il reste tant qu’ il veut »
Mon Sauveur, il se tire vite, le boulot attend pas.
Les autres, ils ouvrent des bières, on cause, on fume. D’ étranges clops, parfumées, ça fait un drôle d’ effet .
Une idée leur vient, comme ça : « Si on allait voir le Louis à son boulot ! »
J’ espére qu’il bosse pas dans une fonderie, j’ aimerais pas trop retrouver cette ambiance .
La grosse caisse américaine, d’époque, à trois sur la banquette avant, la caisse de bière sur la banquette arrière, quatre de leurs étranges cibiches sur le tableau de bord.
Ça roule, ça descend, ça monte, montagnes russes, je m’ ouvre une bière.
« Tu es pas fou ? Et la police ! »
« Mais je conduis pas, moi. Et tes tiges, là, ils diront rien, les cops ? »
« Ça, c’ est pas un problème », il me répond en allumant une.
Ville surprenante.

La où il bosse, le Louis, c’ est un bar. Servir des boissons fermentées au client, c’ est son taf.
Etrange clientèle. De cuir vêtue, musculeux et poilus, chaînes et casquettes à visière assortie.
Assemblée de néo nazis ? Je pourrais me fondre dans la masse, avec mon type aryen approximatif. Je me fais discret.
Un m’ a repéré, doit me trouver mignon. Une armoire, un buffet Henri II ce mec, moi qui suis plutôt du genre secrétaire à figurer dans le boudoir de Mme de Sévigné.
Voici qu’ il me hisse sur le comptoir, commence à me papouiller de ses grosses pattes velues, tente de m’effleurer de sa pilosité sous nasale..
Heureusement, le Louis se pointe, intervient.
« Laisse tomber, un petit français, il est pas des nôtres »
La brute qui se confond en excuses, à grand coup de tapes dans le dos, et renfort de bières à partager.
Là, c’est un doute qui m’ effleure, sur les mœurs de mes récents copains.
Ma vertu (et peut être autre endroit ) va t elle en pâtire ?
On rentre at home. On est bien allumé.
« Tu dors ici, ça te va ? Un bon divan. »
Chacun part dans sa piaule, disons un dans la sienne et les deux autres dans leur même.
Confortable, le plumard, mais je dors quand même que d’un cil. On sait jamais.
Lendemain matin, réveil, intact. Deux sont partis au boulot.
Le restant me sert un thé. J’aime pas le thé, mais je sais être poli, je grimace pas.
Il me tend sa drôle de clop. Non, pas le matin.
Il est bizarre, ce gars, très maigre, petite barbichette. Au vu de ses bras, il doit pas carburer qu’à l’ herbe. Son héroïne, c’est pas seulement la Belle Hélène, assurément.
C’ est vrai, je constate, je l’ ai jamais entendu moufter. Je le pensais muet, dans son état.
« Veux tu écouter de la musique ? » il me sort, en français parfait.
Va trouver un vieux vinyle, peut être même un 78 tours.
Edith Piaf. Ecouter ça à San Fransisco ! La vie est un miracle
Me sort ses bouquins préférés. Rimbaud, Lautréamont.
Il commence à lire, un bateau ivre, un grand océan.
Et me voici à écouter un vieux pédé dans ses délires maladifs de déviant sexuel (enfin, selon certains)
Les autres rappliquent le soir, avec la bouffe, hamburgers et coca.
J’aime pas bien, ça fait un mois que ça constitue ma principale nourriture.
« Dites, les potes, indiquez moi une épicerie, une boucherie charcuterie et un vendeur de pinard, et je m’ occupe de la cuisine, la votre est vraiment trop infecte. »
Ils sont d’ accord, bien obligés de le reconnaître.
C’ est pas trop loin, leur « Grocery » . Food and Beuverage. C’est écrit sur la lourde.
Il y a un peu de tout. Sauf l’indispensable. On fera avec.
Une pas indispensable aussi, c’est la mince silouhette qui me profile un horizon .
Robe longue, qui s ‘épanouit au grés des zéphirs, ils virulent à foison
.
Et c’ est ainsi que je me suis retrouvé faire la cuisinière, pendant deux semaines chez un trio de drogués, homosexuels notoires, à soigner de toute urgence.
Et chaque soir aller écouter un concert dans le quartier, avec mes « copines »
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Désiré » Novembre 28th, 2011, 3:36 pm

Décidément Marock tu vois des nazis partout .
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Marock » Novembre 29th, 2011, 11:30 pm

Le Maroc islamiste maintenant.
On aura tout vu.


Mon samedi nuit, soir d' élections.
Comme une gueule de bois ce matin.
Déjà, c’ est le nouvel an, hégirien.
Maladalatête, comme pour tout nouvel an qui se respecte.
En plus, maintenant, islamiste forcé sinon forcené par une votation « populaire et démocratique »
Le peuple s’ est exprimé. Hier.
Assez simple :« Tu vois le papier avec la lampe à pétrole dessinée dessus ? C’ est le symbole du développement. »
« Le développement ? Ça veut dire que je peux faire pleins de rejetons ? En allumant la bougie ? »
« Commence pas à gamberger, tu prends le papelard là et tu vas le fourrer dans la fente de l’ urne. »
« Pas besoin de parchemin, je m’ en vais de ce pas fourrer ma fente habituelle, histoire d’ épurer mes urnes. »
« Il est con, ce hajj. Tu vois, ça c’ est un bulletin. Tu le poses dans la boîte et en sortant, tu auras un sac de farine, avec un litre d’ huile, fabor. »

Dimocratia de campagne

Bon, au vu des résultats prévisionnels, demain on va califer tous horizons.

Un dernier bonheur, ultime, les bars sur les rivages d’ Océan magnifique.
C’ est la fête partout, on célèbre la victoire des mal rasés.
Il nous faut épuiser les tonnelets, essorer les boutanches, du genre « celle ci, ils l’ auront pas »
Les mignonnes nanas, philosophes :
« Demain on sera voilé, ce dernier soir on dévoile nos charmes, gratuit. »
Certaines, on serait prêts à flouzer pour éviter, mais l’ intention est louable.
Dommage que j’ ai déjà revendu mon rasoir.
Ça pilose forcenément, ça adipe aussi en abondance.
Mais d’ autres, émerveillement des sens, pommes de Vénus arrogantes, Callipyges agressifs, un hymne à la vie.

Même les flics s’ en mêlent.
Pour une fois, c’ est pas pour nous taxer , juste participer à la dernière libation générale.
Les pauvres, fini leur racket d’ alcotest nasal.
« Soufflez moi dans le blaze. Ça sent suspect. Confiscation de la bagnole, du permis aussi. »
« Mais comme nous observons à partir de donéravant les droits de l’ homme, on pourrait téléfoner à votre épouse qu ‘ elle vienne vous chercher. Pas bien sur qu’ elle apprécie la mignonne à vos cotés.»
« A moins que, moyennant une somme assez modique, je m’ enrhume et m’ alzeimerise momentanément. 200 Dhs, c’ est bon ? »
C’ est pour mes copains « musulmans ». Cette arnaque.
Je vais pas pleurer, ils vont marchander 100 Dhs, pas la mer à boire, en comparaison de ce qu’ ils ont ingurgité.

Moi ça me concerne pas, je suis un infidéle, impur, nazaréen, j’ ai tous les droits.
Disons, jusque hier.

Soyons sérieux, un peu de politque.
Grande nouvelle ce matin, « Le PJD pouraît s’ allier à l’ istiqlal pour majorer dans le parlement. Et même la koutla. «
La koutla, c' est ce qu' on pourrait nommer : "la conjuration des pourris."
Avec en tête l’ istqlal, l’ indépendance, arabisation forcenée pour le bas peuple et tous leurs gamins dans les lycées français.

Une alliance hors normes de partis ayant pas "théoriquement" les mêmes idées, leur point commun étant de conserver leur salaire de ministres ou de députés.

Tiens je suis allé à Rabat et à Salé today. Tramway, sympa. Je pars du quartier universitaire, c' est plein d' étudiants, (je les préfére cependant avec un "e" à la fin du mot)
Pas plus de voilées que d' habitude, et même il m' a semblé un plus grand nombre de jupes courtes, visions charmantes.

En parlant avec mes copains, leur seule inquiétude est la gestion économique du pays par ces faux barbus.
Consolation :
Tous les bars sont ouverts.
Aucune inquiétude à aboire.

En plus, quand je parle politique, il existe une base sérieuse sous la plaisanterie..
Pourquoi le PJD a gagné ?
Trés simple, ils sont organisés, ont mobilisé leurs militants, leur ont appris comment remplir un bulletin de vote.
Un exemple, hier soir, la femme d' un copain, marocaine, qui a voulu voter.
Doctorat en sciences, prof de fac, donc pas une inculte. Enseignée dans les lycées français.
Elle a mal compris comment on remplissait le bulletin.
C' était pas simple, faut avouer.
Bulletin considéré comme nul.
Alors que la plupart des voix du PJD viennent des couches populaires, la plupart analphabétes, eux ils ont su voter.

Moi je pense, manipulation du Palais, "On est démocrate, à vous messieurs de gouverner. On va vous voir à l' oeuvre."
(Toutes façons, c' est le King le grand chef. Heureusement.)

Le temps de se couvrir de ridicule, de s' empêtrer dans des dossiers insolvables.
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Christiane » Décembre 1st, 2011, 8:48 pm

Pourquoi perdre 3 heures devant la télé à écouter des types qui vont s'écouter parler sur un sujet qu'il pensent maîtriser alors qu'en une page, avec l'ami Marock, vous avez l'historique de la situation :D
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Marock » Décembre 1st, 2011, 11:42 pm

Merci, chère fidéle lectrice.
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Re: DOUCEURS MAROCAINES

Messagepar Marock » Décembre 1st, 2011, 11:46 pm

Désiré a écrit:Décidément Marock tu vois des nazis partout .


Encore un qui sait pas lire. Entre les lignes.
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