Pilar Rahola est née à Barcelone en 1958, elle est journaliste de gauche et sioniste. De nombreuses notices biographiques sont consultables sur le net ; parmi elles, celle de son propre blog : http://www.pilarrahola.com/3_0/BIO/default.cfm
Lors d’une conférence en Israël, Pilar Rahola s’est exprimée :
Pourquoi ne voyons-nous pas...
Des manifestations contre les dictatures islamiques à Londres, Paris ou Barcelone ?
Des manifestations contre la dictature birmane ?
Des manifestations contre l’asservissement de millions des femmes qui vivent sans protection légale ?
Des manifestations contre l’utilisation d’enfants comme bombes humaines dans les conflits avec l’islam ?
Pourquoi n’y a-t-il aucun leadership pour soutenir les victimes de la dictature islamique au Soudan ?
Pourquoi n’y a-t-il aucune protestation contre le terrorisme visant Israël ?
Pourquoi la gauche ne défend-elle pas le droit à l’existence d’Israël ?
Pourquoi la gauche reste-t-elle silencieuse face au fanatisme islamique ?
Pourquoi ce soutien ambigu à la cause palestinienne et cette défense du terrorisme palestinien ?
Et pour finir, la question à un million de dollars :
Pourquoi la gauche en Europe et dans le monde s’acharne-elle sur les USA et Israël et non pas sur les pires dictatures de la planète ?
Les deux plus solides démocraties ont subi les plus sanglantes attaques terroristes et la gauche ne s’en soucie guère.
Au nom de la Liberté...
À chaque forum européen pro-palestinien, j’entends les hurlements hystériques gauchistes : « Nous voulons la liberté pour le peuple ! »
Faux !
Ils ne sont jamais souciés de la liberté des Syriens, des Yéménites, des Iraniens, des Soudanais ou des autres peuples dont les droits fondamentaux sont bafoués. Et ils n’ont jamais été préoccupés par le Hamas qui s’en prend à la liberté des Palestiniens. Ils ne se sentent concernés que par le concept de liberté appliqué à la cause palestinienne pour l’utiliser comme arme contre la liberté d’Israël.
La manipulation de la Presse est une conséquence de ces pathologies idéologiques. La presse internationale n’arrange pas les choses ; sur la question israélo-palestinienne, elle les empire par ses publications. Elle n’informe pas, elle fait de la propagande. Lorsqu’ il s’agit d’écrire sur Israël, la plupart des journalistes oublient la déontologie de la profession.
Et ainsi, l’acte de légitime défense d’un Israélien est présenté comme un crime, et toute confrontation est nommée « génocide ».
Tant d’aberrations ont été écrites sur Israël qu’il ne reste en réserve pratiquement aucune accusation qui puisse lui être adressée.
Par ailleurs, cette presse ne fait jamais allusion à l’immixtion syrienne et iranienne qui active la violence contre Israël par l’endoctrinement d’enfants et la corruption de Palestiniens.
Alors que chaque victime palestinienne est pleurée comme une tragédie, la victime israélienne, elle, est cachée ou annoncée à la va-vite.
Permettez-moi d’ajouter ceci à propos de la gauche espagnole
Voici plusieurs exemples qui illustrent l’anti-américanisme et les sentiments anti-israéliens caractéristiques de la gauche espagnole mais aussi d’autres gauches européennes : Suède, Angleterre, France, Italie… :
Un parti de gauche espagnol vient de congédier l’un de ses membres parce qu’il avait créé un site web favorable à Israël. La lettre de renvoi stipule que « nos amis sont l’Iran, la Libye et le Venezuela, opprimés par l’impérialisme et par un État nazi, Israël. »
Le maire socialiste de Campozuelos a remplacé le Jour de la Shoah par le Jour de la "Nakba", laquelle pleure la naissance de l’État d’Israël, exprimant ainsi son mépris pour les six millions de Juifs européens assassinés.
Dans ma ville natale, à Barcelone, le conseil municipal a décidé de commémorer le 60ème anniversaire de la création de l’État Israël par une semaine de solidarité… avec les Palestiniens. Ainsi, a-t-il invité Leila Khaled, une célèbre terroriste des années 1970 et membre du FPLP, une organisation répertoriée comme terroriste par l’Union Européenne.
Ce mode de pensée politiquement correct est allé jusqu’à polluer les discours du Premier ministre espagnol, Zapatero, dont la politique étrangère adopte sur la question proche-orientale cette même position ambigüe de la gauche. Mais sur la question moyenne-orientale, il est explicitement pro-Arabe.
Je peux vous assurer qu’en privé, Zapatero blâme Israël dans le conflit au Proche-Orient et son ministre des Affaires étrangères, Moratinos, lui emboîte le pas.
Que Zapatero ait voulu porter un keffieh lors de sa visite au Liban n’est pas une coïncidence : c’est un symbole.
L’Espagne a subi la pire attaque terroriste jamais perpétrée en Europe ; elle est dans le collimateur de la première organisation terroriste islamique venue.
Comme je l’ai déjà écrit, ils nous tuent avec des portables mais ils restent enfermés dans un obscurantisme moyenâgeux.
La gauche espagnole est la gauche la plus anti-israélienne au monde. Et elle proclame qu’elle est anti-israélienne… par solidarité !
C’est cette folie que je veux dénoncer à cette conférence.
Pour conclure :
Je ne suis pas juive. Je suis de gauche et je suis journaliste.
Pourquoi ne suis-je pas anti-israélienne comme mes collègues ? Parce qu'en tant que non-juive, j’ai la responsabilité historique de combattre la haine anti-juive et, plus précisément, ceux qui refusent aux Juifs leur terre ancestrale, Israël.
Combattre l’antisémitisme n’est pas uniquement le devoir des Juifs, c’est aussi le devoir des non-Juifs.
En tant que journaliste, mon devoir est de chercher la vérité au-delà des préjugés, des mensonges et des manipulations.
La vérité sur Israël n’est pas dite.
Je suis une femme de gauche éprise de progrès et je me dois de défendre la vérité, la culture, l’éducation civique, la coexistence et les Dix Commandements devenus des principes universels, ces principes que le fondamentalisme musulman veut détruire.
En tant que non-juive et journaliste de gauche, j’ai un triple devoir moral envers Israël : si Israël est détruit, la liberté, la modernité et la culture seront détruites.
NOUS POUVONS LE REFUSER MAIS LE COMBAT D'ISRAËL EST AUSSI CELUI DU MONDE LIBRE.