J'ai appris avec stupeur que non seulement Michel Onfray avait raison sur la répartition des terres agricoles devenues de véritables étendues à perte de vue mais que cela nuisait autant au rendement qu'à la qualité et redistribution au peuple de France.
J'écoutais distraitement tout en gardant à l'esprit que son raisonnement avait du sens.
Ce matin même, en écoutant un ingénieur agronome, quelle ne fut pas ma colère d'entendre qu'Onfray avait non seulement raison sur ces "entreprises agricoles géantes" mais qu'en plus....elles n'appartenaient pas aux agriculteurs français.
En effet, selon ce spécialiste qui semblait connaître son affaire, un agriculteur est l'employé parfois d'une quinzaine d'entreprises dont la majorité n'est même pas française.
Une grande parcelle de terrain de blé peut donc appartenir de droit à des sociétés plus ou moins opaques mais étrangères.
Moralité : même notre bouffe ne nous appartient pas en propre et les fameux "circuits courts" afin que nous puissions squeezer les grosses entreprises de distribution font leur beurre tout en concluant des pactes opaques avec les véritables possesseurs des récoltes.
On peut imaginer les chinois qui ont l'art de faire pousser partout ce dont ils ont besoin comme ils l'ont fait en Afrique pour le riz et d'autres denrées ou encore des pays arabes riches qui ne peuvent ou ne veulent pas faire pousser quoi que ce soit.
Donc, dans vos pates alimentaires vous n'achèterez pas à l'agriculteur se situant dans le trou du cul de la France et travaillera pour des clopinettes mais à une quinzaine de sociétés tellement opaques qu'il faudrait une commission sénatoriale pour répertorier les vrais propriétaires de NOS ALIMENTS.
La mondialisation heureuse est un mythe où seuls les peuples qui ont un désir de souveraineté sur ses mœurs, sa nourriture, son indépendance énergétique n'est qu'un mythe qu'on nous refourgue jusque dans nos assiettes.
On vous refilera du "terroir" en oubliant qu'à force de produire comme le veulent ces sociétés dont on ne sait rien, la terre ne peut plus fournir et que seule une Chemitta qui est une jachère (obligatoire en Israel) dans la pratique de la religion juive a quelque chose de bon et de grandiose en soi.
NB concernant la Chemitta : La rémission sabbatique concerne aussi les dettes. Le Deutéronome indique : « Tous les sept ans, tu feras relâche. Et voici comment s’observera la relâche. Quand on aura publié la relâche en l’honneur de l’Éternel, tout créancier qui aura fait un prêt à son prochain se relâchera de son droit, il ne pressera pas son prochain et son frère pour le paiement de sa dette. » La date précise de rémission des dettes est celle de la fête des tabernacles : « Moïse leur donna cet ordre : Tous les sept ans, à l’époque de l’année de la relâche, à la fête des tabernacles, quand tout Israël viendra se présenter devant l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu’il choisira, tu liras cette loi devant tout Israël, en leur présence.
Putain ! Même les dettes passent à la trappe au bout de 7 ans ? Y a de quoi être fière d'être juive franchement...
Il fut un temps où la terre donnait plus parce que plus morcelée et qu'on respectait ce temps de repos de la jachère.
MAIS BON SANG ! QU'EST CE QU'ON BOUFFE EN FAIT ?
ET SURTOUT QUI BOUFFE SUR NOS DOS ?
PS : Qu'on arrête de nous bourrer le mou avec la guerre en Ukraine qui serait à l'origine de l'inflation sur la bouffe ok ? En gros, qu'on arrête de nous entuber ça nous ferait une petite relâche.
A plus les aminches