Selon Weinthal, l’Allemagne est un « champion zélé » de l’accord nucléaire « profondément concessionnel et imparfait » actuellement négocié à Vienne.
Présenté comme un accord visant à « freiner le programme d’armes nucléaires illicites du régime iranien en échange d’un allègement des sanctions », Weinthal estime qu’au lieu de freiner les mollahs à Téhéran, « l’apaisement détrempé » de l’Allemagne à l’égard de l’Iran fera progresser « son terrorisme [et] son soutien à la Russie » tout en renforçant d’autres dirigeants totalitaires.
Weinthal a déclaré que la politique d’apaisement de l’Allemagne à l’égard de l’Iran était « de longue date ». En 1984, Hans-Dietrich Genscher, alors ministre allemand des Affaires étrangères, a institué la politique « Le commerce pour apporter le changement ».
Bien qu’il l’ait vanté comme un moyen d'« inciter » l’Iran à s’engager dans le commerce et à changer les violations des droits de l’homme du régime sous le régime de la République islamique après la révolution de 1979, Weinthal a déclaré que « la blague à l’époque » était que la « vraie politique » impliquait que les Allemands et d’autres Européens rencontraient les dictateurs à Téhéran pour « [bash] ... La politique étrangère américaine.
La politique de commerce avec l’Iran dans le prétendu but d’atténuer l’oppression de sa population par le régime se poursuit aujourd’hui, l’Allemagne étant le « plus grand partenaire commercial de l’Iran en Europe ».
Weinthal a déclaré que c’est principalement le secteur de l’ingénierie allemand qui « maintient l’infrastructure du régime sous assistance respiratoire ». Il y est parvenu en fournissant de la technologie aux entreprises iraniennes et en effectuant des paiements par l’intermédiaire de la « banque commerciale iranienne à Hambourg ».
Weinthal a rapporté un cas récent dans lequel Krempel, une « société d’ingénierie avancée » dans le sud-ouest de l’Allemagne, a fourni à l’Iran une « technologie à double usage » qui a été utilisée, malgré le démenti de l’Allemagne, pour fabriquer des « roquettes chimiques qui ont empoisonné » les Syriens.
La chancelière Angela Merkel a même envoyé un diplomate « à un séminaire de violation des sanctions » pour conseiller aux entreprises « comment contourner les sanctions américaines » sous l’administration Trump.
L’ambassadeur de Trump en Allemagne, Richard Grenell, « le diplomate américain le plus affirmé dans une visée de politiques d’apaisement », a cherché à sanctionner les participants au séminaire. Il a convaincu les Allemands de sanctionner la compagnie aérienne privée iranienne, Mahan Air, et d’interdire à la « compagnie aérienne terroriste » qui fournissait « des fonds et du matériel militaire » au régime d’Assad en Syrie d’atterrir en Allemagne.
Grenell a également fait pression sur Berlin pour qu’il interdise l’organisation terroriste par procuration du régime iranien, le Hezbollah, qui compte « plus d’un millier d'agents » en Allemagne. Bien que les forces de l’ordre allemandes aient développé de nouveaux mécanismes juridiques pour « réprimer les activités du Hezbollah ». Si les Allemands « choisissaient de le faire », ils pourraient interdire aux mosquées du Hezbollah « d’envoyer des fonds à Beyrouth », qui répandent « l’idéologie révolutionnaire » du régime.
Malgré les petites avancées de Grenell, Weinthal considère « l’Allemagne comme le pire allié de l’Occident ».
Dans la période qui a précédé l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’Allemagne a interdit au Royaume-Uni d’accéder à son espace aérien, refusant ainsi la livraison d’armes au pays assiégé. Le plus grand journal allemand, Bild, a rapporté qu’après quoi l’Allemagne avait envoyé des armes en Ukraine, mais a déclaré que beaucoup d’armes provenaient d’un « ancien arsenal communiste est-allemand ... défectueux ». Il a ajouté que « l’Allemagne transporte l’eau de Vladimir Poutine depuis des décennies, et transportent l’eau d’Ali Khomeiny depuis la fin des années quatre-vingt.
Weinthal trouve des « parallèles frappants » entre le comportement actuel de la Russie et celui de l’Iran.
L’Occident a « apaisé » Poutine, et il a envahi l’Ukraine. Il a averti que l’Occident « faible » devrait prendre note que « l’Iran a le même manuel de jeu. ...
C’est ainsi que fonctionnent les dictateurs. »
L’Allemagne a été principalement « pro-République islamique d’Iran, pro-Chine communiste et pro-Poutine ». Il soupçonne que le gouvernement allemand ne fait pas grand-chose pour exercer son « levier économique » auprès de l’Iran, car il a « refusé d’utiliser son influence pour obtenir la libération de citoyens allemands » détenus dans les prisons iraniennes.
L’ambassade de Téhéran à Berlin organise un événement annuel « où les Iraniens célèbrent la révolution islamique et le ministère allemand des Affaires étrangères envoie des diplomates » pour y assister. Toute célébration louant la révolution islamique avec son « anti-américanisme et son antisémitisme génocidaire » est un « scandale », mais elle est révélatrice des nombreuses politiques d’apaisement de l’Allemagne envers l’Iran, a déclaré Weinthal. « L’Allemagne n’a pas tiré les leçons de l’Holocauste. »
Weinthal soutient que les déclarations de l’Allemagne en faveur d’Israël sont une « rhétorique vide ».
Bien qu’en 2008, Merkel se soit rendue à Jérusalem pour déclarer que « la sécurité d’Israël n’est pas négociable », Weinthal soutient que les déclarations de l’Allemagne en faveur d’Israël sont une « rhétorique vide ».
Olaf Scholz, le nouveau chancelier allemand du Parti social-démocrate, était récemment en Israël pour faire la « déclaration habituelle » se rangeant du côté d’Israël, mais Weinthal a déclaré que les dirigeants allemands sont « largement préoccupés par la maximisation du commerce avec l’Iran », et que les profits substantiels générés par Téhéran aideront le régime à répandre la terreur régionale, en particulier contre Israël.
Un reportage des médias allemands a révélé un incident dans lequel le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a payé un terroriste pakistanais pour « surveiller » des organisations juives en Allemagne et assassiner « quelqu’un lié à Israël ». Les autorités ont déjoué l'attaque du terroriste qui purge une « peine mineure » dans une prison allemande, mais Weinthal a déclaré que l’Allemagne « a refusé de sanctionner Téhéran pour cette tentative d’assassinat sur son sol ».
À la « grande frustration » de Weinthal, la crise ukrainienne et le boycott du pétrole russe par l’OTAN « n’ont pas changé le calcul allemand envers le régime iranien ».
Weinthal met en garde depuis des années contre les « dangers » du projet énergétique Nord Stream II, qui permettra à la Russie de fournir du gaz à l’Europe, et pourquoi il devrait être annulé. Mais il a déclaré qu’il a fallu « une guerre » à l’Allemagne pour suspendre le projet. « Il est encore dans l’air » si l’Allemagne finira par annuler Complètement Nord Stream. « Le manque de cohérence de la politique étrangère allemande à l’égard des régimes totalitaires est très troublant », a déclaré Weinthal.
Weinthal : L’ambassadrice allemande aux États-Unis, Emily Haber, devrait être expulsée pour sa politique pro-Poutine.
Lorsque Merkel a dirigé le gouvernement, elle a pris la « décision stupide » de fermer les « centrales nucléaires » de l’Allemagne et de compter plutôt sur Vladimir Poutine comme « principale source » des besoins énergétiques de l’Allemagne.
L’administration Trump s’est opposée à Nord Stream II, « mais les Allemands ont refusé d’écouter ». Emily Haber, l’ambassadrice d’Allemagne à Washington depuis 2018, a « fait pression agressivement » sur le Congrès pour qu’il soutienne Nord Stream II, mais Weinthal estime que le gouvernement américain « devrait expulser » Haber des États-Unis en raison de sa « politique pro-Poutine ».
Parmi les critiques formulées à l’encontre des négociations actuelles sur l’accord nucléaire menées par l’envoyé américain Robert Malley, architecte du Plan d’action global commun (JCPOA) d’Obama de 2015, il y a le fait qu’il n’y a « aucune transparence ».
Malgré cela, Weinthal a lu qu’il s’agissait notamment d’inverser les désignations terroristes de l’administration Trump, y compris le « retrait du CGRI » ainsi que certains « responsables du régime » iranien en tant qu’entités terroristes. Après avoir appris que l’accord lèverait toutes les sanctions sur le pétrole, le secrétaire aux Transports Pete Buttigieg a déclaré que l’achat de pétrole à l’Iran « est sur la table ».
(pas moi ndlr)Weinthal est choqué par la similitude de cet « apaisement affaissé » partagé par l’Allemagne et les États-Unis envers l’Iran.
Il a déclaré que les États-Unis ont maintenant un « gouvernement profondément confus qui échappe à tout contrôle et ne comprend pas qui sont ses ennemis », considérant que le CGRI était responsable « du meurtre de plus de 600 militaires américains au Moyen-Orient ».
Il a fait remarquer : « Pourquoi les États-Unis achèteraient-ils du pétrole iranien alors que les profits seront utilisés pour infliger le terrorisme aux États-Unis et à leurs alliés ? » Compte tenu des concessions qui seraient incluses dans l’accord, il n’est pas étonnant que l’administration Biden n’ait pas « poussé » l’Allemagne à « prendre une position plus forte à la lumière de la violation flagrante des droits de l’homme par l’Iran ».
Une campagne de sanctions maximales pourrait provoquer l’effondrement du régime de Téhéran.
Weinthal a déclaré que l’Amérique est maintenant en train de « se replier sur elle-même », ce qu’il croit être une erreur « parce qu’elle revient toujours nous hanter aux États-Unis », sur la base du résultat d'«autres formes de néo-isolationnisme » dans le passé.
Avec la réticence de l’administration Biden à imposer une « campagne de sanctions maximales », une stratégie qui, selon Weinthal, conduirait à « l’effondrement du régime »,
Faire passer un accord permettra à l’administration de « déclarer la victoire », mais il a averti qu’il s’agissait d’une « victoire éphémère ». Au lieu de cela, « conclure des accords là où les dictatures n’honorent pas les traités ou les accords » permettra à Téhéran de construire des armes nucléaires.il considère la « capitulation » de l’Occident comme une « fatigue sévère » parce que l’Occident ne veut pas « s’engager dans une bataille militaire avec l’Iran ».
En ce qui concerne les politiques d’apaisement de l’Allemagne, Weinthal a déclaré qu’il devait y avoir un « changement radical dans la politique allemande » au sein du « secteur du vote ». L’Allemagne pourrait aider dans le cadre de la « promotion de la démocratie », mais « à ce stade, au sein du public votant, il n’y a pas assez de votes pour faire pencher la balance. Weinthal espérait qu'« à la lumière de ce qui s’est passé avec Poutine », d'avantage d’Allemands comprendront à quel point le régime iranien est dangereux et qu’il doit « être dissous ».
Dans le climat politique actuel, les puissances occidentales donnent la priorité au commerce avec l’Iran parce qu’il possède la « deuxième plus grande réserve de pétrole au monde ». (ndlr : ben voyons...cela ne fait que 15 ans que je dis la même chose)
Weinthal a conclu qu’en poursuivant sa politique d’apaisement avec l’Iran, l’Occident a opté pour « une forme d’humiliation publique ».
Avec les « plus de cent milliards » de dollars que l’Iran recevra dans le cadre de ce misérable accord à Vienne » que Biden n’a pas fait « sous réserve de l’approbation du Congrès ». Pas encore...
Weinthal a déclaré que, sur la base de son comportement passé, il pouvait imaginer « une augmentation du terrorisme au Moyen-Orient et dans le monde entier de la part du régime iranien ». Il craint également une augmentation des « enlèvements et assassinats de dissidents iraniens, et une alliance plus forte avec la Russie de Vladimir Poutine et la Chine communiste pour contrecarrer les intérêts américains dans le monde entier ».
Marilyn Stern est coordonnatrice des communications au Forum du Moyen-Orient.[/size]