Dans un lycée technique de la région parisienne que j'observe depuis un long moment, me parviennent des témoignages aussi terrifiants que rassurants pour les enseignants désireux de changer d'air.
Un groupe de profs salafistes, prenait le soin de ne JAMAIS manger avec leurs collègues koufars et avait aménagé un placard dévolu aux instruments de nettoyage afin d'y faire leurs dévotions, c'est à dire leurs prières en rangeant soigneusement leurs tapis.
Interdiction à quiconque de pénétrer le placard à balais sanctuarisé en mosquée dans le lycée.
Cela dura deux années où de plus en plus de gamins voulant faire aussi leurs prières, demandaient à leurs profs salafistes de pénétrer dans le placard afin de prouver qu'ils étaient de bons musulmans.
Une petite chose à rappeler : ces lycéens sont très majoritairement musulmans et n'éprouvent pas le besoin de se munir de crayons, de cahiers pour noter ce qui se trouve par miracle au tableau.
Tous invoquent la grâce DU SMARTPHONE et viennent donc les mains dans les poches et le baggy tombant sur les Nike.
Certains profs, sans doute marqués à gauche et syndiqués, ont commencé à en avoir marre du manège des profs salafistes qui manifestement ne voulaient ni leur serrer la main ni même se trouver en leurs présences dans la salle des profs.
De plus, le ballet incessant des lycéens demandant à aller prier dans le placard à balai commençait singulièrement à les faire chier.
Quelques uns eurent le courage (au bout de deux ans tout de même !) d'aller voir la Principale afin de se plaindre de cette incursion manifeste du salafisme dans un lycée d'état.
TOUT fut évoqué devant la chère Principale qui, ahanant quelques excuses sur l'attitude de son personnel "musulman" (attention pas radicalisé) demanda un peu de temps pour mettre un terme à ce manège.
Or, elle remonta ses doutes et ses craintes de petite fronde professorale auprès du Rectorat.
Voici ce qu'elle obtint et qui RAVIT LES SALAFISTES ENSEIGNANTS : LEURS MUTATIONS DANS LE MIDI DE LA FRANCE !
Heureux comme des hommes revenant du Hadj, les profs barbus pouvaient retrouver leurs familles dans le sud de la France et n'eurent aucune réprimande sur leur pratique de l'islam au cœur même d'un lycée laïque et républicain.
Certains profs, nés dans le Midi, avec l'assent de là-bas, furent dégoûtés au point de dire haut et fort : "Si j'avais su, j'aurais été moi aussi dans le placard à balais et j'aurais bouffé avec eux, ça fait 15 que je demande ma mutation !".
Voilà Ô PROFESSEURS INDIGNES comment vous laissez pourrir une situation par crainte, par négligence, par envie de voir vite finir votre carrière tranquillou dans l'espoir de revoir un jour votre Normandie comme le dit la chanson.
Une petite chose encore concernant ce lycée technique pour lequel j'ai des infos quasiment toutes les semaines : On dénombre des arrêts maladies bien au-delà des statistiques nationales.
Et pour cause ! Pour une chaise reçue en pleine poire, on peut espérer s'arrêter un mois, voire deux si on montre des signes de dépression.
Ce lycée où on n'apprend rien n'est qu'une garderie pour jeunes adultes dont certaines jeunes filles de 13 ou 14 ans, déjà enceintes et MINEURES ISOLEES, viennent de temps à autre pour ne pas que leurs parents perdent les allocations familiales et pour les mineurs (es) isolés d'avoir un logement et des allocs.
Le chantier de l'éducation nationale est si vaste, si ravagé par la guerre qu'on se demande vraiment comme le rappelle souvent Malek Boutih s'il ne devrait pas être totalement mis à bas et reconstruit.
L'école pour beaucoup est UN LEURRE permettant de continuer à percevoir des aides et les profs de ces lycées techniques n'ayant aucun moyen et aucun but sinon de rester vivants ou de ne pas être tabassés par les parents et grands frères.
Qu'on se le dise ! J'ai des noms, des lieux et tout plein de joyeusetés. Encore faudrait-il qu'un COUILLU AILLE ENQUÊTER SOUS COUVERTURE POUR QUE LA REALITE ECLATE ENFIN.
PS : L'allocation de rentrée scolaire par enfant est de 400 Euros. Tous les magasins style Darty et autres font leurs chiffres magique à ce moment précis.
Sacré consumérisme !