MACRON, LE PANTIN CLIENTELISTE !

[Nina]

Macron, le pantin clientéliste !

Publié le : 16 mars 2017

Cela fait les gros titres de la presse de gauche. Excusez du pléonasme !

Macron a dit : «(…) il n’y a d’ailleurs pas une culture française, il y a une culture en France, elle est diverse, elle est multiple. Et je ne veux pas sortir du champ de cette culture, certains auteurs ou certains musiciens ou certains artistes, sous prétexte qu’ils viendraient d’ailleurs.»

Voilà les chevaux de course des médias qui partent comme pour le prix de l’Arc de Triomphe pour exonérer le pauvre Macron qui a encore trébuché en disant une énorme MACRONNERIE !

Il nous avait fait le coup du « colonialisme est un crime contre l’humanité » et le voilà en train de dénaturer carrément la culture française.

Le petit a vraiment envie de grandir et de s’élever vers la magistrature suprême au risque de dire des énormités qui plairont, n’en doutons pas à ses « clients » que tout le monde s’arrache.

Pour Hamon, le code islamosphère est « la reconnaissance de la Palestine » comme première mesure.

Nos « chances pour la France » se sentent déjà « la France d’après ». Medhi Meklat l’a dit et répété moult fois sur France Inter : « Nous sommes la France de demain ! ».
Macron vient de le lui confirmer et ce n’est pas du tout un message subliminal. C’est clair, net et précis.

J’avais des doutes, je n’en ai plus du tout. Il aura achevé de me dégoûter.

L’impact médiatique est intéressant bien que convenu : Libé, Le Monde, Le nouvel obs etc…tentent de nous expliquer ce qu’a voulu dire Macron. On pige que dalle !

Mieux encore, ils estiment que ce tollé venant de la droite et du FN n’est en fait qu’un moyen de minorer le multiculturalisme et donc d’être « racistes ».

Ah ! Le mot est lâché ! Désormais oser penser que la France a sa propre culture, son histoire, son art de vivre et sa langue, c’est désormais entrer dans le fascisme, faire la part belle à la réaco-sphère. Ben voyons…

Ce soir, grâce à l’éminent Georges Bensoussan dont j’ai suivi la conférence donnée à Paris, j’ai enfin réalisé que l’antisémitisme d’origine arabo-musulmane ainsi que celle plus classique d’extrême-droite (directement lié à l’anti-judaïsme), était la suite logique de deux gros moteurs puissants :
1.Bensoussan pose une question juste : « Pourquoi le regroupement familial qui date de 1975 ainsi qu’une immigration massive qui a duré 45 années de l’ordre de près de 400 000 immigrés par an a pu avoir lieu alors « que la France était déjà en récession économique ? ». J’avoue que je ne m’étais jamais posée la question de cette façon. En effet…Pourquoi ?
2.Si l’antisémitisme mondialisé a pris de la vigueur et surtout en France qui, en Europe, possède la plus grande communauté juive, « ne serait-ce pas parce qu’il représente un véritable état-nation » ? Avec ce qu’il comprend comme patriotisme, communauté de destin même contrecarré par des guerres permanentes. Et enfin, une croissance économique qui fait crever d’envie la France et d’autres pays européens.
3.L’incapacité pour les arabo-musulmans de faire face à la modernité qui dépossède l’homme de sa virilité et donne aux femmes l’égalité qui n’existe pas dans l’islam.Ces trois postulats (parmi d’autres) évoqués par Bensoussan m’apparaissent très justes.

Dans son dernier livre, la haine anti-juive est omniprésente et à égalité de traitement avec la haine anti-France.

Conférence passionnante, l’historien Georges Bensoussan fut comme à son habitude extrêmement pointu dans ses démonstrations. Il possède son sujet à fond, ce qui donna ce que le public attendait, un discours d’une excellente facture.

Problème tout de même : La liste des poisons sans l’ombre d’un antidote n’a guère rassuré la foule venue nombreuse.

Nous avons pourtant de nombreux alliés. Des français qui ne supportent pas l’antisémitisme et la radicalisation islamique ou les revendications identitaires arabo-musulmanes.

Le problème reste entier : quel homme ou quelle femme politique pourra unir les forces vives de la République pour qu’enfin nous retournions à une France que nous aimons pour sa culture, son histoire, sa langue et tout ce qui a fait de ce pays ce qu’il fut il y a encore un demi-siècle ?

Si aujourd’hui, un homme politique, en lice pour la présidentielle ose asséner de telles insanités comme « il n’y a pas de culture française », un jour prochain nous nous réveillerons un matin avec le drapeau noir sur lequel la shahada remplacera la devise républicaine flottant sur l’Elysée.

Houellebecq serait alors un prophète ? Tout porte à le croire chaque jour.
Nina