Latifa et son deuil en fanfare
Publié le : 13 mars 2017
Latifa Ibn Ziaten est fêtée, célébrée, honorée et reçue en grandes pompes partout où elle promène son hijab.
Est ce parce que son fils fut la première victime de Mohamed Merah ? L’antériorité donne-t-elle une visibilité plus légitime à cette mère éprouvée par le meurtre de son fils de la main « d’un frère » qui n’aimait pas l’armée et encore moins un fidèle qui avait intégré celle des kouffars ?
Tous ces honneurs à la seule intention d’une femme, certes d’une mère éprouvée, me semblent démesurés car ils occultent la douleur des autres victimes.
Tout ceci n’est que récupération à outrance d’un drame au mépris de celui des autres…ceux qu’on n’ose à peine évoquer et que curieusement les journalistes ont du mal à se souvenir des noms.
Une femme, Eva Sandler a perdu en un jour toute sa famille : son mari et ses deux enfants de 3 et 6 ans. Une autre a perdu son petit ange sur lequel Merah s’est acharné en courant après cette petite fille pour l’attraper par les cheveux et lui mettre une balle à bout touchant. Elle s’appelait Myriam Monsenego.
Alors oui, j’en ai assez de voir perpétuellement une femme qui représente l’inverse de ce qu’elle préconise puisque tenez-vous bien, entre autres occupations Latifa Ibn Ziaten est à la tête d’une association Imad-Ibn-Ziaten pour la jeunesse et pour la paix depuis avril 2012, dans le but de venir en aide aux jeunes des quartiers en difficulté, et de promouvoir la laïcité et le dialogue inter-religieux.
Quelle laïcité ? Avec un hijab sur la tête ? Étrange en vérité.
Décorée de la croix de la légion d’honneur pour avoir perdu un fils tué par un islamiste.
Honorée par le CRIF et invitée avec le Président Hollande à la synagogue de la Victoire pour allumer une bougie à la mémoire des victimes de Charlie et de l’hyper-cacher.
Latifa est l’égérie de « la paix », celle que la France tous partis confondus, adore honorer.
Latifa va même en Israël avec des adolescents arabo-musulmans pour montrer que ma foi…les juifs hein…dans ce pays ne sont pas tous méchants…Ben voyons !
Elle n’oubliera pas de se rendre sur la tombe du Raïs qui n’a cessé de fomenter non pas une résistance mais des attentats partout dans le monde pour une cause qui lui était étrangère à la base. Yasser Arafat, né au Caire avait tété du « frère musulman » sauce Al Bannah très jeune pour mieux incorporer la haine du juif. Message subliminal à l’intention de vos frères et sœurs Madame Ibn Ziaten ?
Latifa Ibn Ziaten prend toute la place et cela dénote surtout que les pouvoirs publics ont trouvé leur championne pour masquer la réalité cruelle concernant les morts juifs.
Latifa c’est un peu le « paravent nécessaire » pour promouvoir un vivre ensemble qui paraît non seulement minable et corrompu mais qui occulte une réalité insoutenable : les Sandler et Monsonego ainsi que les Halimi et toutes les victimes de l’hyper-cacher n’ont ni identités nationales ni même un centième de compassion de la part de nos compatriotes.
Latifa bouffe tout. La mémoire de son fils, elle en a fait un un cheval de bataille qui va bien au-delà d’une prétendue guerre contre la radicalisation islamique.
Latifa qui a un français incertain possède désormais une directrice de communication et les moyens d’aller parfois dans des zones dites sensibles pour prêcher la bonne parole.
Les gamins des quartiers, eux, se sentent comme à la maison lorsqu’ils la voient : elle porte la pudeur sur les cheveux, ils écouteront un discours ronronnant mais le mal antisémite ne reculera pas d’un centimètre pour autant.
Pour Jonathan Sandler, le prof et père de Arié et Gabriel âgés de 3 ans et 5 ans,
Pour Myriam Monsonego, âgée de 8 ans,
Pour Aaron « Bryan » Bijaoui, 13 ans qui a reçu une balle de ce meurtrier, mais s’en est sorti (B’H)
Pour le caporal Abel Chennouf dont le père n’aura de cesse de connaître la vérité sur la façon dont a pu opérer Merah alors qu’il était fiché depuis des années par la DCRI.
Au nom de tous les miens Madame Latifa Ibn Ziaten, je vous accuse de vouloir en fait rayer leurs mémoires en vous pavanant partout, comme si votre chagrin que vous exposez de façon si ostensible était un moyen de faire oublier l’horreur qu’ont vécu les autres familles.
latifa-ibn-ziaten-et-le-secretaire-d-etat-americain-john-kerry-le-29-mars-2016-a-washington_5573039(votre combat ? Vraiment ? Ou bien une façon d’en légitimer un autre bien plus sournois ?)
Votre venue à l’Assemblée Nationale, hijab bien vissé sur votre tête alors que vous être en charge d’une association promouvant entre autres choses « la laïcité » est non seulement irrespectueuse mais dénote surtout que votre « combat » n’est pas celui que vous dites porter.
La pudeur et le véritable chagrin, ce sont les Sandler, Monsonego et Chenouf-Meyer qui en sont les dépositaires ainsi que nos frères morts en faisant leurs courses dans un hyper marché cacher.
Il est temps d’arrêter vos démonstrations de douleur Madame Ibn Ziaten. Vous me faites sans cesse penser à ces terroristes qui adorent déambuler avec les corps des « martyrs » dans les rues de Gaza.
Ces morts que l’on aime étaler devant les caméras du monde sont une coutume arabo-musulmane.
La pudeur juive ne nous servira jamais et nous en sommes conscients. Nous respectons la vie et donnons une dignité à nos morts en les couvrant rapidement.
Vous trimbalez le fantôme de votre fils chéri alors que nous pleurons en silence parce que nous n’avons pas pris la peine et ne le ferons jamais d’accorder du plaisir à votre communauté en exposant les cadavres de nos enfants. « Je suis Charlie » fait déjà enrager la oumma alors « je suis juif », j’imagine que c’est de l’ordre du surnaturel !
Voilà bien ce qui nous séparera à jamais.
Quant à vos leçons de paix et vos innombrables titres de gloire et médailles, vous pouvez les exposer autant qu’il vous plaira mais ils s’en trouveront parmi mes compatriotes qui auront compris ce que vous en faites vraiment : un moyen bien petit pour faire accroire que les arabo-musulmans de France sont des victimes.
Suis-je donc la seule que vous dérangiez à ce point Madame Ibn Ziaten ?
Nina