Quelle horreur ! Moi, fan de BD et surtout de celles de Gotlib, Fluide glacial, l'Echo des Savanes, Metal Hurlant et toutes les BD féérotiques sans compter des centaines d'autres que je garderai pour moi, je viens de me prendre la mort de mon Gotlib dans la gueule à l'instant...
C'est à cause de lui les fous-rires à pleurer. C'est à cause de lui que de ma banlieue pourrave tout me paraissait moins moche.
Marcel Mordekhaï Gottlieb1 est né le 14 juillet 1934 dans le 18e arrondissement de Paris. Ses parents sont des émigrés juifs hongrois. En septembre 1942, la police française vient arrêter son père.
Ervin Gottlieb est transféré à Drancy puis déporté au camp de travail et de concentration de Blechhammer. Il survit à l'évacuation du CAMP lors de la marche de la mort mais est assassiné au camp de concentration de Buchenwald le 10 février 19453.
Quelques mois après l'arrestation de son mari, la mère de Marcel, prévenue de la rafle par un gendarme, réussit à le cacher chez des agriculteurs, ainsi que sa sœur.
À partir de 1947, il passe trois ans au château des Groux à Verneuil-sur-Seine, sorte d’orphelinat, où il découvre ce qu’il appellera plus tard les « filles du sexe opposé », et notamment Klara, une jeune fille d’origine hongroise. Cette partie de sa vie fait l'objet d'une autobiographie de JEUNESSE intitulée J'existe, je me suis rencontré
Putain merde Marcel ! J'ai toujours cru qu'un de ces 4 j'allais te rencontrer et te serrer dans mes bras juste pour rien ou plutôt pour tout.
Je voulais te dire que l'histoire du "bouchon de radiateur maudit" m'a tellement fait hurler de rire que j'en oubliais les merdes de HLM qui me bouffaient la vue.
T'étais un gosse caché. Y 'en a eu plein d'autres mais toi t'as fait chier personne avec ton histoire perso comme un bon askhé sans doute...
Il paraît que y a des miracles comme ça ! Un jour j'aurais toute ta compile histoire d'enfin respirer autre chose que de la daube islamiste qui me bouffe le foi.
RIP mon Marcel, tu peux être sûr d'une chose, pour moi t'es dans mon Panthéon et t'en bougeras pas mon vieux. Je t'aimerais toujours.