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L’extrême-gauche juive de France s’est donné encore rendez-vous en Mai dernier au centre Medem.
De grands noms y figurent et tous les afficionados de la presse gauchiste juive se déplace comme un seul homme.
Brigitte Stora, Antoine Spire et Jacques Dugowson viennent enfin nous parler de leur désarroi face au silence de leurs potes de toujours à propos de l’antisémitisme pas si nouveau que cela, que la France laisse dégueuler au nom de la sainteté de l’anti-racisme.
Or, on peine à se demander pourquoi cela devient urgent pour ces intellectuels ?
On serait presque tentés de rire mais si un certain Alain Finkielkraut et quelques autres intellos non-juifs n'avaient pas ouvert la voie, ces gauchistes patentés marineraient encore longtemps dans un son jus « universaliste » et un contentement de soi. « Eux ! Ce n’est pas nous ! ».
"Eux", c’est nous, bien sûr ! Les petites gens qui avons tout de suite capté que les arabo-musulmans avaient la mainmise sur nos vies de juifs de France. Pire encore, ils s’étaient donné le droit de nous éliminer physiquement au nom d’arabes vivant en Israël.
Le mal que se donnent ces braves intellectuels gauchistes pour répéter encore et encore : « qu’ils ne sont pas du tout d’accord avec les options d’Israel « n’en devient que plus lourd.
Il faudrait sans doute leur rappeler que les électeurs israéliens ne vont pas dans l’isoloir avec un flingue sur la tempe mais que voulez-vous ? Ce sont d’indécrottables « universalistes » qui pensent que les Palestiniens, même s’ils n’ont jamais été un peuple mais une création soviétique et nassérienne, n’en demeurent pas moins des opprimés.
Ils dénoncent les gars ! Ils y auront mis le temps.
Brigitte Stora n’en revient toujours pas et semble si blessée par l’attitude d’amis qu’elle pensait garder à jamais parce qu’ils s’étaient substitués à la famille trop…juive ( ?) biologique.
Nos braves gauchistes juifs se sentent trahis par cette gauche qu’ils ont adulée toute leur vie.
C’est donc au soir de celle-ci qu’ils osent enfin pester sur l’antisémitisme puant venant non pas des petits nazillons de naguère mais des opprimés arabes et noirs, ceux-là même qu’ils défendaient bec et ongle au point de cracher sur l’état d’Israël.
Aujourd’hui, ils veulent bien le reconnaître : « tout ceci va beaucoup trop loin. On critique Israël alors que beaucoup de pays alentours et dans le reste du monde sont de parfaits régimes totalitaires. »
Et Moïse leva son bâton et la mer s’ouvrit.
L’universalité de l’homme ! Vaste programme. Seulement ces hommes et femmes qui continuent à vilipender un état qu’il pense « colonialiste » puisqu’il ne veut toujours pas rendre la Judée-Samarie, viennent de comprendre que de l’autre côté, ceux qu’ils défendent deviennent par le jeu de l’antisionisme mondial, INDÉFENDABLES. Du moins...pas comme ça !
Oh ! Ils ne reconnaîtront pas autre chose. Ils continueront de penser que shalom archav est une belle organisation et que le Haaretz est un journal plus que nécessaire et tant pis si ce n’est que ce journal, étrangement, qui soit devenu le seul référent de la presse française toute entière.
Dans cette conférence arrive L’ANECDOTE de Stora que je trouve très intéressante :
Une amie algérienne de toujours, ayant fuit les années noires de 1990 avec des barbus criminels de masse qui préfiguraient l’avènement d’Al Qaeda et de Daesch, vient voire son amie « juive ».
Peu après, cette même femme, alors qu’elle est accueillie en France pour se soustraire aux atrocités des barbus, devient une véritable pasionaria de la cause arabo-musulmane et trouve même normal que ses sœurs puissent se voiler et haïr les juifs.
Le naturel revient toujours au galop mais la militante infatigable qu’est Brigitte Stora sera abîmée par la peine que lui aura faite son amie, la trahison.
Nous sommes en 2016. Même si ces gens se sont exprimés ici et là, nous n’avons rien entendu. Ils pourraient tout aussi bien nous répondre qu’ils ont protesté mais qu’on leur a retiré le droit de s’exprimer mais je doute.
Ils ont attendu parce que leur idéal absolu, leur rêve du grand soir aura été salopé par des hordes antisémites que le reste de la classe politique de gauche, les syndicats ainsi que la presse auront encensées, dédouanées et parfois acclamées.
Cela doit être si dur d’être cocufiés par d’anciens camarades !
Alors oui, ce qui se dit dans cette conférence est intéressant mais NON, je ne peux pardonner ces intellectuels juifs de gauche d’avoir mis tant de temps pour le dire.
Encore une fois, il faudrait sans doute leur expliquer qu’il ne s’agit pas de témoigner contre les politiques d’Israël qui feront d’eux des produits caschers ou au moins tolérables pour leurs alter-égo non juifs. Rien ni personne ne leur garantiront qu'ils seront mieux ou plus entendus. Cela s'appelle de la couille de loup.
Si riposter contre des tirs de missiles et de roquettes sur la population est de nature fascisante pour ces messieurs et dames, alors il reste encore un grand, un immense fossé qui nous sépare.
Nous avons, en tant que juifs, méconnus mais désireux de nous renseigner et pas vraiment ignares, la prétention de croire qu’il est plus que temps de taire la politique devant le danger de mort auquel nous devons faire face.
Trop tard camarades ! Vous avez parlé trop tard. On ne peut être juifs de circonstances.
La gauche et ses prétentions à l’universalisme paulinien est une truie qui n’allaite que ceux qui veulent seulement la baiser, rien d’autre.