MOMENT DE GRACE !

[Nina]

Merci Odile !

Doublement émue par cette performance d'une petite fille de 11 ans, israélienne, sur "la méditation de Thaïs", opéra bien français.

Je ne peux m'empêcher d'avoir les larmes aux yeux en songeant à tous ces enfants gazés par les nazis, un million et demi et de me dire que des petits prodiges sont morts par haine anti-juive.

J'ai mal parce que cet air est si joli, si bon et si bien joué par ce petit bout de femme aux doigts d'enfant et à l'âme pluri-millénaire. A la regarder aussi j'apprends ce que pourtant je porte en moi : la musique est le plus beau vecteur de D.ieu.

Voilà donc le réel schisme entre nous et l'islam qui abhorre et interdit la musique. Comment veux-tu que nous communiquions ?

Les juifs en ont fait une science et même une thérapie. On ne peut que se souvenir du seul remède du Roi Saül pour calmer sa folie et sa rage grâce à la harpe de David.

Bien ses siècles plus tard, un homme, analphabète, égocentrique en diable, violent, pédophile, assassin de masses se prétendant prophète de la nouvelle religion, se dirigeait vers la Mecque juché sur son chameau.

Il entendit le son d'une flûte dans le désert et, pris de rage, hurlant qu'il haïssait la musique, préféra détourner sa monture et s'éloigner de son but pour contourner le doux son de l'instrument, la complainte d'un homme du désert.

Plus tard, il en fit une consigne sévère : quiconque écoutera de la musique sera damné et condamné à avoir du plomb fondu versé dans les oreilles.

Mon D.ieu ! On prétend qu'il faut lui ressembler en tous points à cet homme abject et bien qu'il ne soit pas Allah lui-même, il est interdit de le représenter.

Qu'attendre de peuples raisonnant comme ce prophète ignoble ?

[Marock]

Je suis d' accord avec lui.

Quand on entends de la music arabe, on regrette que ses consignes ne soient pas observées à la lettre.