LE CAS CHARLIE SHLUSH EN ISRAËL

[Nina]

Le tollé concernant ce soldat qui a achevé un terroriste blessé à Hebron a de quoi nous mettre en colère.

Le Ministre Ayalon que nous avions connu plus inspiré aurait du utiliser un droit de réserve avant que ce soldat puisse jouir d'une enquête et d'un procès équitable.

La vidéo fait un tabac ! Pensez donc...Après tous ces arabes tuant par dizaines, centaines maintenant en France et en Belgique, les journaux bien-pensant français sont enfin HEUREUX de produire autre chose que ces articles où des noms à rallonge arabes ne finissent pas de nous mettre en colère et de nous lasser.

Quelle belle opportunité de tirer encore à boulets rouges sur l'état juif pensez donc !

Ce que j'en pense ? Je n'ai pas le moindre problème avec l'achèvement de ce terroriste et de son partenaire de meurtres par des soldats de Tsahal.

J'ai par contre un gros problème avec l'armée israélienne, le Haaretz et bien entendu l'ONG B'tselem grassement rémunéré par des antisémites du monde entier.

Pourtant, Israel qui a adopté le système des précédents pour son droit commun devrait avoir la mémoire un peu plus réfléchie.

En 1990, un jeune officier de la brigade Yamam (contre-terrorisme), du nom de Charlie Shlush a, un 20 Octobre, démontré son héroïsme et son patriotisme en venant en aide à des citoyens israéliens victimes d'un terroriste qui avait déjà tué dans sa folie meurtrière tué 2 personnes.

La première victime du nom de Iris Azoulay, âgée de 18 ans était une jeune soldate qui mourut dans les bras de Charlie.

Le terroriste voulut alors tirer sur une jeune adolescent de 13 ans qui se rendait à l'école.

Charlie s'est précipité au secours des autres victimes à venir suivi de sa femme enceinte de 8 mois qui l'accompagnait ce jour là et a dégainé son arme pour la pointer D'ABORD sur les jambes du terroriste.

Mal en a pris à ce formidable soldat !

S'approchant du terroriste et pensant qu'il n'avait plus de cartouches dans son fusil, il tenta de s'assurer que le terroriste était hors d'état de nuire.

Le terroriste, toujours vivant, sortit alors son couteau et tua Charlie.

Fin de l'histoire.

Charlie Shlush avait 26 ans lorsqu'il mourut de la main du salaud qui fut par contre pris en charge par les médecins juifs israéliens et est toujours vivant puisqu'il faisait partie du contingent de prisonniers échangés contre Gilad Shalit.

Charlie, lui, n'aura pas eu le temps de connaître sa petite fille Shirly qui naquit une semaine plus tard.

Des cas comme celui de Charlie, on peut en trouver une liste assez conséquente pour un pays à qui l'on prête une armée puissante et des soldats brutaux.

Achever un terroriste qui bouge encore et vient de tenter de tuer des frères d'armes est dans l'ordre des choses. Et quand bien même il aurait commis une bourde, cela ne doit induire aucune conséquence pour ce soldat âgé de 19 ans.

Ce soldat dont la presse nous rabâche qu'il est franco-israélien comme si c'était une tare ou une trahison a d'abord pensé à ses frères d'armes qui entouraient ce terroriste. Il était encore vivant et pouvait cacher sous son blouson une ceinture d'explosifs. Le Hamas l'avait déclaré à plusieurs reprises ces dernières semaines : "les ceintures vont exploser contre l'entité sioniste ! Nous allons de nouveau frapper les juifs grâce à nos kamikazes !".

Ce que les gens ignorent, c'est que les soldats de l'armée israélienne sont entraînés non seulement physiquement et psychologiquement de façon très intensive mais ils sont aussi entraînés à la responsabilité collective.

Penser à sauver ses frères d'armes est imprimé à jamais dans leurs cerveaux. Il serait presque inutile de l'expliquer c'est au-delà de ce que nous connaissons en Occident.

La simple pensée durant un tour de garde épuisant, dans le froid et près de Gaza ou ailleurs, que vos camarades pourraient être en danger à cause du laxisme du guetteur fait endurer bien des fatigues.

Le soldat défend son pays et ses frères d'armes juste derrière lui. La seule pensée qu'il puisse faillir le maintient en éveil malgré le harassement. C'est un moteur très puissant et impossible à décrire dans des sociétés comme les nôtres qui ne savent plus ce qu'est la solidarité, l'amour de ses frères d'armes et le poids de la responsabilité qu'ils éprouvent pour leur pays.

C'est réellement au-delà de notre attitude en Europe et même aux USA.

Une armée juive est différente des autres, ne serait-ce que par cet aspect qui rendent ses soldats forts et d'une moralité exemplaire.

[Marock]

France Info s' en mêle :

http://www.franceinfo.fr/actu/justice/a ... ien-778643

Sic : " on se doutait qu'une histoire que celle-ci aller se produire", confie un diplomate français en poste à Jérusalem.

Langage diplomatique ?