Bien sûr que les "émoluments" de l'état versés aux grands journaux sont de bonnes petites soupapes pour tenir en laisse non pas des lecteurs mais des marionnettes.
Voici quelques exemples des dessous qui puent de ce 4è devenu 1er pouvoir en France.
L'excellent blog Nano & Mitz sait faire. Il sait en quelques lignes expliquer comment ça marche.
Vous admettrez comme moi que je ne sais pas faire concis, clair et tout le toutim. Je sais reconnaître le talent alors voilà à travers les petits soucis du Canard enchaînés on procède pour remettre les comptes...d'équerre :
Le Canard Enchaîné subit la même désaffection que le Chef de l’Etat et dégringole sensiblement dans les kiosques
On découvre au passage le deal passé avec les compagnies aériennes qui achètent d’office chaque semaine 25.000 exemplaires du Canard Enchaîné, ce qui représente 1/3 des abonnements.
Tout comme les collectivités locales, de gauche, payent massivement des abonnements à Mediapart, Rue89 et consorts.
Une combine légale plus discrète et plus sûre que la pub.
Mediapart parvient à fourguer 5000 abonnements à des collectivités amies, ce qui représente 10% des abonnements payant du site d’information. Sans parler des subventions généreusement accordées (200.000 euros certaines années) et des niches fiscales avantageuses. Un vrai scandale.
En 2013 la chute du Canard a été tellement foudroyante que son résultat d’exploitation a été divisé par 3,5 passant de 4,1 millions € à 1,2 million €. Le Canard n’a pas de ressources publicitaires et n’est pas présent en ligne, ce qui le met à l’abri du data mining, et du recoupement rapide et systématique de certaines informations.
La particularité du Canard est de disposer de collaborateurs et informateurs bénévoles, au sein même de la classe politique. Les liens étroits du Canard avec le Quai et les renseignements militaires, sont notoires et les renvois d’ascenseurs, visibles. Des ministres trahissent chaque semaine le secret des échanges lors du Conseil du Mercredi, et des documents confidentiels s’accumulent dans les coffres du Canard, qui astucieusement, n’en utilise qu’une petite partie.
Les scandales de mœurs, même ignobles, font l’objet d’un black out systématique du Canard qui sait, mais n’en dit rien dans ses colonnes en tout cas. D’où la crainte exercée par le journal auprès des gouvernants successifs. Pour autant la recette s’érode et le marquage politique du journal joue en sa défaveur.
Roland Dumas a été son avocat. Et la complaisance actuelle du journal pour Juppé est manifeste, en dépit de quelques égratignures pour donner le change.
L’une des plus importantes contributions du Canard depuis son lancement pendant la guerre de 14, est la diffusion de la culture du sarcasme, le Canard n’est en effet pas un journal de combat, mais un journal satirique.
Chaque scandale, aussi grave soit-il est ainsi tourné en dérision et se termine par une pirouette acide de butler (majordome anglais), moquant les maîtres tout en continuant de les servir. La forme la plus achevée de la servilité en fait. C’est peut-être ce qui a cessé de plaire à une partie de l’opinion qui souhaite désormais renverser la table et plus seulement ricaner bêtement.
Alors ? On comprend mieux comment ça marche ?
Les petits arrangements entre amis : mairies de gauche, collectivités de gauche, compagnies aériennes qui ne veulent pas trop de grèves...rahhh !!
Je v'dis que ces mecs ont du talent.