Il peut arriver une fois au cours de son existence d'être confronté au quart d'heure d'honneur. Ces quelques minutes qui feront de nous un homme ou une femme d'honneur.
Ce tout petit instant déterminera notre qualité jusqu'à la fin de nos jours et il s'agit de ne pas le rater.
C'est ainsi que Charlotte Gainsbourg, au cours de la conférence de presse faisant suite à la projection du film en compétition de Lars Von Trier vient lamentablement de se rétamer dans son "instant d'honneur".
En effet, l'imbécile cinéaste n'a rien trouvé de mieux à dire qu'il était "un nazi".
Alors qu'un journaliste lui faisait remarquer qu'il avait choisi une musique "forte" pour son film, Von Trier admit que Wagner était un compositeur qu'il admirait et...dans la foulée il servit à la presse une soupe nauséabonde dans laquelle il mit un certain temps avant d'en arriver à lâcher le fameux : "OK I'm a nazi !".
"J'ai cru un moment que j'étais juif mais en fait non...mes parents sont allemands et donc je suis un nazi...Hitler était un bon type, j'ai de la sympathie pour cet homme mais il a fait de mauvaises choses. J'ai beaucoup d'admiration pour Albert Speer dont je trouve les qualités esthétiques magnifiques...Euh...je suis un nazi ! J'aime bien les juifs...mais Israel me fait chier..."
En gros voici ce qu'il exprima durant cette minable conférence de presse.
Que la Shoah soit à nouveau banalisée jusque dans un festival de films, on n'est de moins en moins surpris. Il faudrait plutôt parler de la banalisation de la banalisation de la Shoah. On ne peut que prendre acte d'un comportement obscène comme celui de ce minable mais en attendant, les sauteurs de verrous à la Dieudonné et Soral ont de sacrés beaux jours devant eux.
L'esthétique ! Genêt l'avait déjà formulée est une sorte de vaseline dont les admirateurs de nazis aiment se oindre.
J'ai cru un moment que Miss Charlotte Gainsbourg dont le père a énormément souffert des lois raciales de Vichy, aurait eu son petit quart d'heure d'honneur en se levant et surtout en quittant la conférence de presse.
Elle n'en fit rien et pire encore, elle rit aux mauvais mots de son metteur en scène.
Bravo Miss Gainsbourg ! Votre compagnon Yvan Attal appréciera aussi !
Quant à ce cinéaste de pacotille, ce malade mental, nous le laisserons dans son univers foireux où le manque de talent le dispute à l'ennui.
RATER A CE POINT SON INSTANT D'HONNEUR SERA POUR CHARLOTTE GAINSBOURG INDÉLÉBILE.