Si certains n’ont pas compris mon coup de gueule sur la radio J, je m’en vais leur expliquer pourquoi je me fiche totalement de ce qui se passe en Ukraine.
Région ou pays de merde dans lequel les soviétiques et les nazis se sont fait la main sur mon peuple, laissons les pour une fois s'entre-tuer.
Ce qu’il faut sauver toutefois ce sont les juifs encore installés là-bas et qui continuent de pâtir d'un antisémitisme rabique.
Comment peut-on encore vivre en Ukraine ? J’avoue que j’ai du mal à comprendre. Tous ces pogroms, ces centaines de milliers de morts juifs avec la complicité des Ukrainiens dans les années 40, ils me donnent mal au bide.
En ce moment, France Culture dans "la fabrique de l’histoire" nous donne un aperçu de ce que ces fils de putes ont pu faire aux miens : abjection, dégoût, horreur, tout ça en même temps.
La fameuse expression rendant coupable le premier juif venu était « complot judéo-bolchévique ». Ce que les Ukrainiens se plaisaient à répandre afin de justifier leurs assassinats de masse antisémites.
De l’autre côté, celui des soviétiques, on attisait la haine légendaire des Ukrainiens catholiques et on procédait à la même épuration ethnique contre les juifs sous le fallacieux prétexte qu’ils étaient ennemis de la révolution.
D’un côté comme de l’autre, les juifs étaient entre le fer nazi et l’enclume soviétique, dans l’impossibilité de se défendre. Un nom : Babi-Yar...
« Babi Yar est un ravin aux abords de Kiev creusé par une rivière qui devint en deux jours le lieu d’anéantissement par les nazis de la population juive de la ville, dans sa totalité, à l’exception des hommes jeunes partis au front, et des rares évacués10. Des colonnes de juifs y sont ainsi amenés, brutalisés par les Ukrainiens, forcés de se déshabiller et de s’allonger contre la paroi du ravin de 150 mètres de longueur, 30 mètres de largeur et 15 mètres de profondeur. »
Dans son Histoire de la Shoah, George Benssoussan retranscrit le témoignage d’un membre du commando spécial SK4a, Kurt Werner :
« (…) Immédiatement après mon arrivée sur les lieux d’exécution, j’ai dû descendre au fond de ces gorges avec mes camarades. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant que les premiers Juifs soient amenés et descendent la pente. Les Juifs devaient se coucher le visage contre paroi du gouffre. Au fond du gouffre, les tireurs avaient été divisés en trois groupes d’environ douze hommes. Les Juifs étaient tous conduits en même temps aux pelotons d’exécution. Les suivants devaient s’allonger sur les corps de ceux qui venaient d’être exécutés. Les tireurs se mettaient derrière eux et les abattaient d’une balle dans la nuque. Je me souviens encore aujourd’hui qu’ils étaient saisis d’épouvante dès qu’ils arrivaient au bord de la fosse, et apercevaient les cadavres. Beaucoup d’entre eux, terrifiés, ont commencé à crier. »
Aujourd’hui encore, un homme, un prêtre hors norme, le père Patrick Desbois continue de fouiller les sols Ukrainiens, Biélorusses et Polonais pour donner une sépulture à ces centaines de milliers d’hommes, femmes et enfants morts sous les balles ou coutelas des nazis et des locaux.
Profitant de sa soutane qui reste un gage pour ces peuples si...catholiques afin de faire parler les quelques survivants qui pourront lui indiquer l'emplacement d'un charnier, le Père Desbois, ne cesse de retourner la terre, les puits où ont été jetés des enfants juifs. Qu'il soit béni à jamais !
Et vous voudriez que j’éprouve quelque compassion à l’égard de ces tarés Ukrainiens ?
Même à Sobibor, ils se pressaient pour garder le camp de concentration. Les nazis appréciaient cette main-d’œuvre presque gratuite des Ukrainiens.
Alors, oui, je m’en fous qu’ils se fassent rouler, compresser par les chars de Poutine. Si seulement ils avaient changé ! Mais non !
Aujourd’hui encore, les juifs sont les cibles de ces slaves dégueulasses, alcoolos et violents. Ils n’apprendront rien de l’histoire. Ils sont imperméables à l’humanisme. Qu’ils en chient donc pour ne serait-ce qu’un instant comprendre ce que les miens ont subi.
Si quelqu’un m’opposait la fameuse famine que Staline dans les années 30 a fait subir aux Ukrainiens, qu’il sache que ces tarés n’ont pas osé s’en prendre au petit père des peuples et se sont vengés horriblement sur des juifs sans défense.