(un montage photo pour répandre encore plus le mythe).
L'Andalousie heureuse fut une illusion.
"Dans l’histoire des relations entre le judaïsme et l’islam, le mensonge est nécessairement le mal et la vérité ne conduit pas toujours au bien."
On sent sous la plume du vieil homme combien il lui est pénible de reconnaître qu'il s'est trompé.
Oh, il n'ira pas jusqu'au point où il admettra que ses combats pour une "fraternité judéo-arabe" ont été une erreur de jugement, une parfaite illusion. Mais il reconnait que le fameux mythe sur l'Andalousie heureuse et tolérante a pris un sacré coup dans l'aile.
Lorsque des historiens (et historiennes comme Bat Yé'or ) revenaient sur ce mythe et démontraient avec force documents que cette paix entre communautés religieuses durant les différents califats était trompeuse, ils furent traités d'islamophobes, de révisionnistes ou de suppôts du FN.
On ne rigole pas avec les mythes. Surtout celui-ci. Il aide si bien la cause palestinienne ou arabe que prouver le contraire est sans l'ombre d'un doute un complot américano-sioniste.
Les quelques petits moments de répits accordés aux juifs par ces braves califes Andalous ont été érigés en modèle de tolérance et donnent à la gauche internationale un prétexte parfait pour défaire les sionistes. "Les juifs ont été bien traités par les arabes, qu'ils restent donc dhimmis !".
Comme Jean Daniel n'ose pas aller plus avant dans l'aveu, comme il veut léguer à ses fans une sorte de testament honorable, il se contente d'un constat simple : "l'Andalousie heureuse" est un mensonge historique que l'on peut ou doit accepter pour donner une chance à la paix."
Inepte ! On parle de nouveau de "relativisme culturel" qui risque bien d'exploser à la gueule du monde.
Taire la vérité historique, c'est glorifier le mépris et garder les musulmans dans l'erreur fondamentale qu'ils furent un moment donné de l'histoire des gens bien comme il faut : puissants, riches, très intelligents et incroyablement bienveillants avec leurs dhimmis.
La sortie du livre de Abdelwahab Medheb et Benjamin Stora : "Histoire des relations entre juifs et musulmans" fait un remarquable buzz. Il faut dire que la presse dès qu'il s'agit de contribuer à redorer le blason musulman, est très active. ARTE nous a même concocté des documentaires sur le sujet.
Or, si les faits historiques sont encore une fois un mythe je me demande de quelle manière on peut appréhender un tel ouvrage. Medheb et Stora semblent y croire fermement à cette paix Andalouse. Ils iront sans doute parler de quelques petits pogromes mais l'esprit de sérénité global ne sera pas entamé. Ouf ! Les arabes...ces mecs bien...
Que cet ouvrage soit, de plus, présenté avec Elias Sambar (Ministre Palestinien d'un état qui n'existe pas), cela ressemble déjà à une campagne mensongère. On en profite pour causer du "conflit"...diable...
La petite bafouille en guise d'aveu de Jean Daniel sur ce mensonge mythique s'accompagne d'un ardent plaidoyer pour la fraternité au travers des rencontres entre juifs et arabes dans des associations culturelles, des rencontres amicales et une espèce de baignade baba-cool qui fait vibrer le vieux du Nouvel Obs.
Je considère comme une nouvelle incroyablement positive le fait que des associations universitaires, artistiques ou économiques judéo-arabes se créent un peu partout. En Israël, en France, en Grande-Bretagne, ces initiatives, dont on devrait publier tous les jours la liste sur le Net, ne concernent parfois que des projets de festivals de cinéma ou de musique. Elles n’en sont pas moins des lieux de rencontre qui colorent, façonnent et même structurent une façon fraternelle de concevoir la vérité. Ecrit-il. ! Cher Monsieur...lorsque ces braves arabes et ligues de gauche cesseront d'appeler au boycott d’Israël, de ses universités, artistes etc...nous en reparlerons. C'est à eux qu'il faut s'adresser svp.
Pour ne pas paraître un tantinet "islamophobe" (?), ou trop critique à l'égard de ses amis arabes de toujours, il fera sa petite sortie toute aussi mensongère et révisionniste afin d'équilibrer les torts.
Il écrit : "Tant que les enfants seront élevés par les juifs et par les musulmans dans des rites ou des réflexes qui impliquent le mépris ou la supériorité des uns sur les autres, ils garderont toute leur vie ce qu’on appelle à juste titre des préjugés. On ne se délivre pas de ses racines et l’on est toute sa vie marquée par son enfance."
Mettre sur le même pied d'égalité l'éducation des enfants juifs et arabes est une aberration. C'est tellement déplacé, grossier et mensonger qu'il serait vain pour moi de tenter d'expliquer quoi que ce soit.
Effectivement : nous n'avons pas les mêmes valeurs dans le peuple juif. Vivre et étudier et non pas haïr ce qui est autre est une constante. Qu'en est-il du côté des musulmans ? Nous ne le savons que trop.
Encore un billet pour rien. Encore des mensonges, des demi-aveux sur lesquels Jean Daniel ne sort pas grandi. Encore moins les arabes.
Il est vrai qu'avouer s'être trompé à ce point requiert un fort degré d'humilité. Jean Daniel semble avoir quelques carences de ce côté là.
Il indique même :
"Après avoir passé une partie de ma vie à associer notre journal à leurs préoccupations, cela ne pouvait me faire que chaud au cœur. " (la démarche de A. Medheb et B. Stora).
Nous ne le savons que trop ! Un antisémitisme arabo-musulman, cruel, violent, mortel est né du parti-pris de ces journaux tels que le Nouvel-Obs. Disons qu'il s'est libéré par l'entremise de types comme Jean Daniel et une grande majorité d'éditorialistes, journalistes. Ils ont réussi l'incroyable exploit de nous faire replonger dans les années 30.
Merci à eux ! Nous n'oublierons pas.
http://tempsreel.nouvelobs.com/jean-dan ... louse.html