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Juifs et Allemands, en lisant Gershom Scholem – 1/3

 

Gershom Scholem 1935

Gershom Scholem (Berlin, 1897 –  Jérusalem, 1982) en 1935

 

La question des relations entre Juifs et Allemands est l’une des questions les plus profondes et les plus complexes de la culture occidentale. Il y a quelques années, j’ai découvert une très intéressante contribution à cette lancinante affaire : un recueil de textes de Gershom Scholem intitulé ‟Fidélité et utopie” et sous-titré ‟Essais sur le judaïsme contemporain”, aux Éditions Calmann-Lévy (1978) dans la collection ‟Diaspora”. Trois écrits traitent plus spécifiquement de la question. Le premier s’intitule ‟Juifs et Allemands” (‟Juden und Deutsche”), une conférence donnée à l’occasion de la cinquième assemblée plénière du Congrès juif mondial, à Bruxelles, le 2 août 1966 ; le deuxième est paru dans le volume collectif d’hommages ‟Auf gespaltenem Pfad” publié pour le 90e anniversaire de Margarete Susman (1874- 1966) ; le troisième, ‟Encore un mot sur le dialogue judéo-allemand” (‟Noch einmal : das deutsch-jüdische Gespräch”). A mes notes de lecture, je me suis permis d’ajouter des réflexions personnelles et des coups d’humeur. Je les ai placés entre crochets.

 

[Malgré l’effroi de la Shoah, Gershom Scholem invite les Juifs au dialogue avec les Allemands, en pleine conscience de ce qui les sépare, sans jamais donner dans cet affreux langage stéréotypé, ce radotage du Père-la-pantoufle dont on nous gave : ‟On est tous frères ! On est tous potes !” Il s’agit d’une invitation au vrai dialogue qui est exigence, une entreprise exaltante où les étreintes et les coups se mêlent.] Gershom Scholem rappelle que la langue allemande fut longtemps la langue maternelle de nombreux Juifs, une langue qui leur ‟a prodigué des expériences inoubliables.”

 

L’emploi de ‟les Allemands” et ‟les Juifs” peut inquiéter. Lors de conflits, les termes généraux sont commodes. Il s’agit de faire simple, d’aller vite. Lorsque les nazis étaient au pouvoir, tout Juif était ‟le Juif”, celui qu’il fallait éradiquer. On peut comprendre que ceux qui ont survécu aient des difficultés à opérer les distinctions qui s’imposent. Gershom Scholem nous prévient que toute généralisation est terriblement hasardeuse.

 

En 1948, Alfred Döblin mettait en garde un autre Juif : lorsqu’il s’adressait à un public allemand, il devait éviter le mot ‟Juif” (Jude), jugé insultant en Allemagne, et qui ne serait apprécié que des antisémites. Alfred Döblin considérait que l’antisémitisme était encore plus marqué chez les Allemands en 1948 qu’avant 1933, année au cours de laquelle Hitler accéda au poste de chancelier. [J’ai précisé dans un article que c’était essentiellement grâce aux efforts de la génération juive d’après guerre que le mot ‟Juif” s’était défait des oripeaux dont on l’avait affublé. A présent un glissement s’est opéré vers le mot ‟sioniste” et ses dérivés…]

 

Gershom Scholem remarque qu’en 1966, nombre d’intellectuels allemands désireux de se dissocier des nazis refusent d’appeler Juif un Juif. Mettre l’accent sur leur judéité — au nom du progrès — revenait dans bien des têtes à faire une concession à l’antisémitisme… Quelle perversion, n’est-ce pas ? [Gershom Scholem appelle à la connaissance historique et à la précision conceptuelle pour susciter des discussions sérieuses, dénuées de toute démagogie, marque d’une profonde paresse intellectuelle lorsqu’elle ne s’emploie pas à masquer de sombres desseins.]

 

Jusqu’à la deuxième moitié du XVIIIe siècle, les Juifs d’Allemagne menaient plus ou moins la même existence que les autres Juifs. Ils avaient une claire conscience de leur spécificité, ils étaient aussi intensément juifs que partout ailleurs. Mais, nous dit Gershom Scholem, au sein du monde juif, deux groupes se comportaient au milieu des Allemands d’une manière particulière : d’une part, les Juifs de Cour, le plus fort économiquement parlant ; d’autre part, les Juifs en contact avec les bas-fonds de la société allemande. Hormis ces deux mondes, somme toute marginaux, l’immense majorité des Juifs vivait pétrie d’une tradition millénaire. Au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, dit ‟siècle des Lumières”— Aufklärung — quelque chose se passa, comme si la vie juive était parvenue au nadir d’une phase de son existence historique, à une croisée de chemins. Moïse Mendelssohn en avait pris note, s’efforçant de réformer le monde juif allemand tout en préservant le cœur de la tradition.

 

C’est à cette époque que de puissantes forces militèrent à l’intégration méthodique des Juifs à la culture allemande, puis, dans la foulée, à leur absorption par le peuple allemand. Ce puissant processus historique vit par ailleurs la lutte des Juifs pour leurs droits civiques, un processus sur plusieurs générations qui finit par l’emporter car conduit par des non-Juifs — ne nous y trompons pas ! [On pourrait faire une même remarque au sujet des catholiques irlandais qui parvinrent à faire reconnaître leurs droits grâce à des protestants, essentiellement.]

 

A l’intérieur du monde juif, on commençait à considérer non sans envie le monde allemand et son histoire. Les Juifs allemands qui observaient cette attirance gardaient le silence. Jusqu’en 1820, les Juifs d’Allemagne furent désignés en tant que membres de la nation juive en Allemagne. Par la suite, d’autres dénominations prirent la relève. Le Juif fut essentiellement désigné par sa religion : il devint l’Israélite, et tout le monde approuva, Juifs comme non-Juifs. Les regards furtifs lancés par les Juifs en direction des Allemands provoquèrent des réactions ambiguës. Une contrepartie fut exigée, à commencer par le désaveu formel de la nationalité juive. Dans certains cas, on passa du regard furtif à l’engagement passionné.

 

Le zèle de certains Juifs étonna les Allemands ou les mit franchement mal à l’aise. Ce renoncement à une part essentielle de la vie juive inaugurait des rapports faussés — ackward, en anglais — entre Juifs et Allemands. Ce mouvement avait pourtant sa propre logique, a priori plutôt positive ; c’est pourquoi il ne put être jugé d’une manière très critique qu’après coup. Ceux qui militaient le plus ardemment pour l’émancipation des Juifs espéraient plus ou moins explicitement leur disparition en tant que membres du peuple juif. Pour eux, les Juifs n’étaient qu’une somme d’individus et en rien les membres d’un peuple. On n’insistera jamais assez sur ce point qui m’apparaît comme un nodal point dans l’histoire du peuple juif. Citons à ce propos Wilhelm von Humboldt (1767-1835) qui en contrepartie du soutien apporté aux Juifs exigeait leur disparition en tant que peuple. Les libéraux espéraient qu’ils s’effaceraient d’eux-mêmes en tant que Juifs et les conservateurs (plus portés par leur sens de l’histoire que par une position morale) s’inquiétaient. Ces Juifs donnaient des gages, ils faisaient preuve d’abnégation mais — et ce qui suit est important — ce renoncement des élites juives allemandes à leur spécificité, à leur tradition, engendrait peu à peu du dédain : en effet, que valait un héritage si l’élite de ses héritiers s’empressait de le passer par dessus bord ? On entrait dans une zone de grands dangers.

 

7 thoughts on “Juifs et Allemands, en lisant Gershom Scholem – 1/3”

  1. Une fois de plus, ces articles de vous me plongent dans la perplexité.

    Votre analyse du non-dialogue entre les Juifs et les Allemands est très fine. On sent que vous connaissez le sujet. Votre thèse est que les Juifs allemands ont eu le tort de gommer leur judaïté, afin de répondre à l’attitude bienveillante de l’état prussien qui avec Hardenberg, Humboldt, etc., leur avait accordé la “bürgerliche Verbesserung” (Dohm). Et non l’émancipation. La notion d’émancipation est venue plus tard.

    Vous dites: “on entrait dans une zone de grands dangers”.

    Peut-être bien, mais qu’auriez-vous souhaité? Que les Juifs accueillis par la société prussienne, dans le but d’en faire des “citoyens utiles” (c’était l’idée), restent juifs, en ce sens qu’ils auraient dû conserver leur identité, leur traditions particulières, leurs coutumes bizarres? Vous avez peut-être raison mais ce n’est pas sûr. Ca aurait peut-être même pu être pire. Est-ce que les Allemands auraient accepté ce comportement consistant à, d’une part accepter et exercer les droits civils comme les Allemands, mais en même temps refuser le mode de vie des Allemands? Il est permis d’en douter. On aurait sans doute reproche à errent aux Juifs de ne pas d’assimiler, d’avoir la nuque raide.

    De toute façon c’était le désir profond des Juifs de se fondre dans la vie allemande. Et c’est compréhensible, car il n’est jamais agréable de vivre en parias au milieu d’un autre peuple. Et de toute façon, vous semblez oublier que cette Verbesserung venait de l’illuminisme. Moses Mendelssohn était dans la tradition de Jacob Frank et donc des Illuminaten (Adam Weishaupt). C’est toute l’ambiguïté du phénomène.

    Au fond vous avez raison de dire qu’on entrait dans une zone de grands dangers. Ces dangers étaient inhérents aux Lumières juives (Haskala) qui étaient porteuses aussi de “l’antisémitisme des Lumières”. Gershom Sholem a beaucoup travaillé cette question. Il a eu des disciples: le rabbin Antelmann (orthodoxe) qui a fustigé les Reformjuden issus de la Haskala frankiste, mais aussi François Furet et le cardinal juif Lustiger. Tous ces auteurs nous ont appris combien la réforme juive de cette époque était antijuive, car elle visait l’assimilation.

    Dès lors la question se pose: la situation aurait-elle été grosse de moins de dangers, si les Juifs allemands étaient restés orthodoxes? Peut-être bien, mais alors on n’aurait pas parlé d’émancipation. C’aurait été la Judengasse qui aurait continué. Les Juifs auraient vécu séparés des Allemands. Il y aurait eu moins de Reibungsflächen, évidemment. L’antisémitisme, qui est le résultat de la concurrence entre Juifs et non-juifs sur le même terrain, n’aurait pas surgi de la même manière. L’antisémitisme en Allemagne, et d’ailleurs partout ailleurs, a été l’échec de l’émancipation. C’est évident que si on n’avait pas voulu faire l’émancipation, on n’aurait pas eu autant d’antisémitisme. Mais je ne pense pas que vous auriez souhaité que les Juifs restent dans le ghetto.

  2. Votre courrier est intéressant et prend note de contradictions. Je n’ai bien sûr pas de réponse à vous apporter et il n’est pas en mon pouvoir de refaire l’histoire. Je constate simplement que les deux pays où les Juifs ont été les plus massivement persécutés et avec un entêtement singulier sont les deux pays où les Juifs se sont le plus assimilés : l’Allemagne (et l’Autriche) ainsi que l’Espagne, par la contrainte dans ce dernier cas. Voir le cas des Marranes. L’Espagne a pris peur et s’est vue “infectée” par eux, les Juifs étant devenus difficilement reconnaissables, ce qui a déclenché une paranoïa nationale où tous scrutaient avec angoisse leur arbre généalogique, à commencer par la noblesse.

  3. Une explication est peut-être que le problème ne tient pas au fait que les Juifs soient plus ou moins fidèles à leur élection, mais tout simplement que l’antisémitisme surgit toujours, à toutes les époques, dans tous les contextes possibles et imaginables, au moment où dans un pays donné les non-juifs majoritaires prennent brusquement conscience que la minorité juive vivant parmi eux, ou du moins les organisations prétendant représenter cette minorité, détiennent de fait un pouvoir réel exorbitant par rapport à l’importance numérique de ladite minorité.

    Il arrive toujours dans ces cas-là que des décisions politiques soient prises, sous l’influence visible des organisations en question, et que ces décisions soient perçues comme contraires à l’intérêt majoritaire, ou le soient réellement.

    Il existe de fait souvent des conflits réels entre les intérêts des élites juives et ceux de la majorité des locaux, de sorte que l’antisémitisme a souvent une cause objective et n’est pas simplement une passion mauvaise, totalement irrationnelle, comme certains osent le prétendre contre l’évidence. Au moment où, brusquement, ces conflits d’intérêts deviennent perceptibles pour la masse, l’antisémitisme se met à flamber. La bienveillance qui avait pu exister envers ces hôtes, disparaît d’un coup et ce sont les Soral et les Dieudonné qui donnent le ton. C’est un phénomène qui se produit aujourd’hui en France, très clairement, et même aux USA (ce qui est plus grave) comme il s’était produit en Allemagne autrefois et en Espagne après la reconquista.

    Pourquoi ces Juifs espagnols ont-ils été si brusquement rejetés à l’époque, et pourquoi les élites espagnoles ont elles exigé ces décrets de limpiezza di sangre? Si ce n’est que les Juifs conversos et les Juifs tout court comme Isaac Abravanel avaient de fait réussi à tenir dans leurs mains quasiment toute l’organisation financière (fiscale notamment) du royaume, au point que les non-juifs ou anciens chrétiens avaient fini par se sentir exclus. C’est donc en bonne partie pour défendre leur accès aux postes de l’état et de l’administration des finances, que les anciens chrétiens ont exigé qu’on exclue brutalement ces intrus. Aujourd’hui, peut-être ne le sentez-vous pas, un sentiment similaire s’est beaucoup répandu dans la France d’Alain Minc et de Jacques Attali.

    Il convient de préciser ici que l’influence juive n’est jamais aussi forte que le prétendent les antisémites, mais elle n’est jamais non plus aussi insignifiante que tentent de le faire accroire les anti-antisémites qui la nient. Disons qu’elle est toujours trop forte pour que les antisémites ne la ressente pas comme insupportable, mais trop faible pour que les défenseurs d’Israël soient entièrement satisfaits, même si le pouvoir, comme aujourd’hui en France, ne cesse de faire étalage de son amour immodérés des Juifs et d’Israël (ce qui aggrave encore les choses). C’est pourquoi il semble impossible de trouver une parade à ce problème.

    Il est impossible de nier l’existence de cette influence, et il est impossible également aux organisations juives de s’abstenir d’exercer une influence, qui se justifie pour la protection de leurs coreligionnaires. Le plus grave c’est qu’il semble impossible également à ces organisations de s’abstenir d’abuser de leur influence en commettant toutes sortes de maladresses qui la rendent extrêmement visible, et parfois même odieuse. Par exemple en organisant ces dîners du CRIF, en exigeant un renversement de jurisprudence spectaculaire uniquement pour faire interdire in extremis le spectacle d’un humoriste qui leur déplaît, ou, plus récemment en persécutant elles-mêmes un intellectuel juif pourtant entièrement dévoué à leur cause, mais qu’elles voient comme un traître car il a dénoncé les conséquences de la politique d’immigration qu’elles ont voulue et qu’elles entendent poursuivre coûte que coûte (le CRIF, la Licra, etc.).

    Il y a eu très peu de cas dans l’histoire ou un pouvoir intelligent a su gérer ce problème insoluble avec succès. Et cela n’a jamais duré. Toujours, la chouzpah d’un côté ou l’intolérance de l’autre sont réapparues après quelques temps, sans qu’il soit toujours possible de dire ce qui a précédé quoi de l’une ou de l’autre.

  4. L’intellectuel juif persécuté actuellement par le Sanhédrin, auquel je faisais allusion, est Georges Bensoussan. Je pense que vous l’aviez compris, mais pour plus de clarté j’aurais du le préciser dans mon texte. Cette affaire causera beaucoup de mal et fera monter l’antisémitisme. Est-ce le but inavouable visé délibérément par le CRIF et la Licra ?

  5. L’article de Barbara Lefèbvre est excellent.

    Les élites juives françaises, que Barbara Lefèbvre appelle les ”Juifs d’en haut”, ont joué un jeu très dangereux en pesant de tout leur pouvoir pour ouvrir les vannes de l’immigration. Elles l’ont fait dans le but de fracturer la société française, pour que la communauté juive ne soit plus en tête à tête avec un peuple français majoritaire homogène, et chrétien. C’est ce qui a été appelé ”vivre ensemble”, slogan politique antiraciste qui est la tradition littérale de ”convivencia”, expression déjà employée il y a mille ans en Andalousie.

    Comme il est incontesté pour tous les historiens, y compris les historiens juifs (Graetz), que les autorités communautaires juives espagnoles ont favorisé l’invasion maure en 711, il en ressort que ce à quoi on assiste depuis les années 1970 et le regroupement familial – un cauchemar pour les Juifs des quartiers populaires devenus ”territoires perdus” – ce n’est que la réédition de la politique des Juifs d’en haut dans l’Espagne wisigothique. Les Juifs d’en haut mettent délibérément en danger les Juifs d’en bas, et ceci est une tradition millénaire de leur milieu. Peut-on nous expliquer pourquoi ?

    L’affaire Bensoussan démasque de la manière la plus crue et la plus choquante ce double jeu des dirigeants communautaires. Un intellectuel juif sépharade lucide se voit persécuté par les autorités soi-disant représentatives de sa communauté (qu’il a pourtant servies avec zèle dans le travail de culpabilisation des Français), parce qu’il dénonce les conséquences de leur politique.

    Qui est traître à qui? Bensoussan parce qu’il dénonce les conséquences de la politique voulue par les autorités communautaires juives, la Licra et le CRIF ? Ou la Licra et le CRIF, les autorités communautaires, parce qu’elles sont responsables de la politique d’immigration qui a créé les territoires perdus de la république?

    Pour ma part il y a longtemps que je suis certain d’une chose: l’objectif délibéré du CRIF et de la Licra, depuis au moins l’époque de Jean Pierre-Bloch, est de recréer sur le territoire métropolitain français les haines raciales qui existaient dans l’Algérie coloniale du décret Crémieux. Les Juifs d’en haut ont travaillé avec acharnement pour obtenir ce résultat et maintenant leur but est atteint: ce sont les territoires perdus de la République. Bensoussan, qui n’a pas compris la manoeuvre de ses anciens employeurs, est puni par eux quand il dit la vérité.

    Mais en recréant l’Algérie coloniale en France même, les Juifs d’en haut ont aussi ressuscité Drumont. En effet, Drumont était député d’Alger, acclamé par les foules antisémites algéroises. De même aujourd’hui Dieudonné et Soral sont portés par un mouvement de masse dans la France métissée qui est le résultat du travail acharné du CRIF et de la Licra. Les mêmes causes produisent les mêmes effets.

    On ne nous fera pas croire que cela est un effet collatéral non voulu, de la politique de métissage de la population française voulue par les Juifs d’en haut. Non, cela a été voulu positivement par eux et ils ont tout fait pour arriver à ce résultat. Des gens si intelligents n’ont pas fait tout cela, avec tant d’esprit de suite et même d’acharnement, sans réfléchir aux conséquences. C’est impossible à croire.

    Pourquoi ont-ils fait cela? Il faut qu’on nous l’explique.

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