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"WELCOME TO NEW YORK", MALADIVEMENT ANTISÉMITE

MessagePublié: Mai 18th, 2014, 10:55 am
par Nina
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Ce n’est pas le premier film dégueulasse d’Abel Ferrara. S’emparer de cette juteuse histoire concernant le viol présumé d’une bonne dans un hôtel de New York par Dominique Strauss Kahn est pain béni. Il faut toujours prendre en compte l'intention du cinéaste. Là, visiblement, on a été très gâtés.

Présenté en marge du festival de Cannes, les critiques éreintent ce truc glauque où Depardieu est souvent à poil et dans lequel les dialogues entre les époux Devereaux Strauss-Kahn-Sainclair sont pures inventions.

Si seulement cela s’arrêtait là.

Et bien non. Il s’agissait encore une fois d’une entreprise délibérée pour associer l’éternel cliché éternel sur JUIF-POUVOIR-ARGENT-SEXE.

Anne Sainclair rebaptisée Simone Devereau y est décrite comme une grande donatrice à « l’entité sioniste » Israël.

Comme « Shoah business » (de Norman Finkelstein) a fait un malheur aux Etats-Unis puis dans le reste du monde, arrive le moment où Strauss-Khan –Devereaux dans le film- lâchera à sa femme Anne Sainclair , pourtant solidaire en pleine tourmente, une allusion sur la « fortune occulte que son grand-père aurait fait durant la seconde guerre mondiale avec ses tableaux».

Non seulement le grand-père d’Anne Sainclair s’était réfugié aux Etats-Unis mais avait du laissé derrière lui quantités de ses tableaux pour sauver sa famille.

Preuve en est (s'il en fallait encore !) depuis la découverte de la collection du nazi Cornelius Gurlitt. Des tableaux de Paul Rosenberg (grand-père d’Anne Sainclair) viennent d’y être retrouvés.

Mais qu’importe ! Les antisémites vont encore avoir de quoi alimenter leur haine et dispenser les bons moments via Youtube.

Du reste, le film est distribué sur le net par la volonté des producteurs : Maraval et Brahim Chioua.

« [b]Brahim Chioua : Cela nous obligerait à dépenser pas mal d'argent pour le faire exister, tout en sachant que son exploitation future, en vidéo, serait totalement bousillée. Quant aux chaînes de télé, je ne pense pas qu'elles manifestent un jour l'envie de le diffuser, puisque aucune n'a voulu participer au financement. En sortant le film ainsi, on touche le plus grand nombre, le plus vite possible. »
[/b]
(Interviewé par le monde)

Sorti en ligne donc, un moyen sûr pour la récupération des fous furieux antisémites qui ne manqueront pas de bénir Abel Ferrara pour ce cadeau « anti-système ». On aura compris.
Wild Bunch la société de production dans laquelle évoluent Maraval et Chioua est directement issue de la branche « Canal ciné ». Intéressant !

Avec sa caméra se baladant constamment sur les corps nus et gros de Depardieu, nul doute que nos bons ennemis vont se taper sur les cuisses. Ferrara est un pro de la caméra dégueulasse. Il faut se souvenir de "bad lieutenant" pour comprendre combien il peut disjoncter dès qu'il s'agit de filmer un homme dans son intimité.

Anne Sinclair n'ira peut-être pas attaquer et pourtant, elle pourrait, elle devrait. C'est tout de même la mémoire de son grand-père qui est attaquée dans ce film. J'espère qu'elle le fera non pour elle-même mais pour cette immonde merde qui salit les écrans.

Puisque le temps est au cinéma avec le festival de Cannes, je note encore une fois que les cinq film israéliens en compétition sont encore de grosses daubes, du moins, je le ressens ainsi.

- Un film sur l'inceste "“Away from his absence”

- La poésie (ouf ! ça sauve) « The Kindergarten Teacher »

- « Next to her » : Une sœur sacrifie sa propre vie pour s'occuper de sa sœur déficiente mentale.

- Le documentaire « Go- Go Boys » : Il y a des chances pour que ce soit marrant. L'histoire de Canon, société de production de Golan et Globus (qui ne se souvient pas de Delta Force ? :D )

- "Les méduses" : Il s’agit de l’histoire d’une femme israélienne et d’une femme palestinienne qui
« échangent leurs vies » à un point de passage. PUTAIN ! Ça nous change ! Lorsqu'on n'a pas l'histoire d'amour entre un palestinien et un israélien ou le contraire ou encore la bouteille à la mer et..hop ! elle arrive à Gaza et merde...Israël les empêche de s'aimer. Y EN A MARRE !


C'est sûr que ce ne sont pas de gais lurons au pays du lait et du miel mais merde...on n'a que des morbides en Israël ? On a droit qu'aux cinéastes qui font dans la repentance à deux schekels pour des guerres qu'on n'a pas voulues ou des tarés de la cause gay qui voient des pédés partout ?

Où est donc passé l'humour juif ?