L'AGONIE DE L'AMERIQUE

L'AGONIE DE L'AMERIQUE

Messagepar Nina » Mars 18th, 2021, 9:54 am

Certaines remises de diplômes à l'UNIVERSITE COLUMBIA DE NEW YORK (très élitiste et une des plus chères) vont se faire PAR GROUPES ETHNIQUES ET APPARTENANCES SEXUELLES.


J'ai retrouvé un article du Point bien écrit par un auteur, Stéphane Trano qui a dans un livre presque passé inaperçu donne son ressenti et a pu observer chaque recoin de cette prestigieuse université.

Je vous le livre en "ouvert" car bien écrit, pas ennuyeux et faisant apparaître l'incroyable. CELA ARRIVE DESORMAIS EN FRANCE et une présidente de l'UNEF a enfin débité son discours qui devrait NORMALEMENT interpeller la Ministre VIDAL tant on croit halluciner. Il est "normal" que certains débats ne soient dévolus qu'aux noirs, aux arabes, aux femmes sans que l'UNIVERSALISME FRANCAIS NE SOIT CONVIE !

J'aime cet article de S. Trano car ayant vécu aux Etats-Unis alors que le phénomène racialiste prenait naissance et que j'allais régulièrement à UCLA, je pressentais déjà la descente aux enfers de l'empire américain.

Chronique d'un étudiant à Columbia #8 - Le prix de l'élitisme

Selon Stéphane Trano, la très élitiste université américaine semble désormais préférer des critères ethno-raciaux à une sélection fondée sur l'excellence.


Publié le 11/01/2019

À Columbia, il y a des drames qui se déroulent en silence. Comme ce vendredi 21 décembre, dernier jour des finales et du semestre, où un étudiant français de 21 ans s'est défenestré de sa chambre, au cinquième étage, mettant fin à sa vie sur le campus où son rêve l'avait mené. Quelques semaines plus tôt, c'était un étudiant californien de 19 ans, en deuxième année, qui avait été retrouvé pendu dans son dortoir, et, avant lui, une étudiante chinoise, elle aussi âgée de 19 ans.

« Suicide au Paradis »avait écrit, l'année de mon arrivée, un étudiant participant au programme académique conjoint de Columbia et Sciences Po, après la mort d'une étudiante presque parvenue à la fin de ses études.

Nous ignorions encore que durant l'automne et l'hiver 2017, sept étudiants et un professeur rejoindraient une liste qui n'en finirait pas de s'allonger. Chaque fois, le rituel est le même : les camarades publient des tribunes où ils témoignent de la fameuse « culture du stress » de Columbia et des ravages causés par le sentiment d'isolement, l'atmosphère de compétition et les conditions de vie sur l'un des campus les plus prestigieux au monde.

Chaque fois, les doyens de l'université émettent un communiqué rappelant la disponibilité du centre d'aide psychologique. Le dernier message publié par l'étudiant français sur sa page Facebook était : « Et si vous aviez raison, et qu'ils avaient tort ? » À méditer.


Après un semestre d'automne marqué par la fièvre identitaire qui radicalise chaque jour un peu plus des étudiants auxquels on inocule la rage contre un monde qu'il faut à tout prix détruire, Columbia s'éveille lentement à l'approche de la reprise des cours, le 22 janvier. La trêve d'hiver est intervenue à point nommé, avec une administration tétanisée et des professeurs impassibles, qui pour la plupart ne se sentent en rien concernés. Ça plane, dans l'univers académique qui est le mien depuis presque trois ans, et ça plane très haut. Bien sûr qu'il faut être fou pour décrire autre chose que la qualité des études à Columbia, ses Prix Nobel et ses centres de recherche parmi les meilleurs au monde. Soit.

Machine à calibrer les esprits

C'est comme dans les vieilles familles impeccables où le silence est d'or et dont les placards regorgent d'insanités.

Il y a toujours, un jour ou l'autre, un fils maudit qui dit un mot de trop à table.

Un « déplorable » en somme. Mais quoi ? Faire partie d'une « élite » impliquerait donc qu'on en tresse les louanges, en fermant les yeux sur ce que l'on voit ?

Allez, puisqu'il faut le dire enfin, une fois pour toutes, ici : les étudiants de Columbia se hissent au cours de leurs études difficiles à un niveau intellectuel plus que respectable.

Exceptionnel ? Pas toujours. Il ne peut être considéré comme exceptionnel que si l'on ressort libre d'une machine à calibrer les esprits, pour n'en garder que les outils et un savoir auquel on a soi-même donné un sens. Car c'est cela, le sens du mot « élite » à l'origine, c'est l'action de choisir. Ce n'est pas un club ridicule dont les élus, pour emprunter son mot à Montaigne, « envoient leur conscience au bordel et tiennent leur contenance en règle ».

Élitiste, donc, Columbia ? Bien sûr. Comme elle se plaît à le répéter, cette institution a eu pour étudiants, en 265 ans, cinq pères fondateurs des États-Unis, trois présidents américains, 29 chefs d'État étrangers, 10 juges de la Cour suprême des États-Unis, 96 lauréats du prix Nobel, 101 membres de l'Académie nationale, 39 lauréats des Oscars ou encore 125 lauréats du prix Pulitzer. Mais également, a-t-elle ajouté l'an dernier dans sa communication, « 38 milliardaires vivants ».

Le capital de Columbia s'élevait, en octobre 2018, à 11 milliards de dollars. C'est l'université la plus chère des États-Unis et dans le top 10 des plus chères au monde : l'année universitaire, c'est-à-dire 9 mois, se monte à 60 000 dollars, hors logement et frais obligatoires – comptez 20 000 dollars de plus. Cela porte le prix d'un diplôme censé être complété en quatre ans à plus de 350 000 dollars, compte tenu des 4 % d'augmentation en moyenne chaque année. À ce prix-là, permettez que l'on défende son droit, en principe gratuit, lui, à l'expression.

Discrimination positive


Les étudiants de Columbia viennent-ils eux-mêmes de l'élite ? Les 6 % admis chaque année ne sont pas tous, loin de là, issus de milieux aisés où l'on signe un tel chèque sans rechigner. Ceux-là sont environ 20 %. Parmi les autres, la moitié reçoit une aide financière : il s'agit de bourses et, pour les moins avantagés, de subventions, mais surtout de prêts, en général du gouvernement et parfois de l'université elle-même, assortis de 7 à 8 % d'intérêts.

Mais il y a, surtout, la fameuse discrimination positive.

Née dans l'esprit de Roosevelt en pleine Grande Dépression, implantée dans l'éducation dans les années 60, l'idée était de « mettre fin aux effets d'une forme spécifique de discrimination et à y remédier ». Progressivement, elle a viré à l'obsession raciale. Officiellement, Columbia n'offre pas la gratuité des études aux étudiants minoritaires. En prétendant couvrir l'intégralité des frais d'études pour les familles dont le revenu est inférieur à 60 000 dollars par an, l'université évite ainsi d'avoir à se justifier. La réalité est tout autre.

En réalité, le revenu moyen des familles dont les étudiants reçoivent une aide financière était de 97 020 dollars en 2017, et Columbia apporte même une aide à des familles dont les revenus vont jusqu'à 200 000 dollars par an.

Quant à la diversité étudiante, il ne faut manquer ni d'aplomb ni de sens marketing pour en faire, comme le fait Columbia, un argument de vente. En effet, derrière la promotion incessante des politiques identitaires qui transforment un campus en tribunal des griefs, la réalité est bien différente.

[color=#FF0000]Selon son propre rapport, publié le 13 septembre dernier, Columbia a dépensé 185 millions de dollars pour accroître la proportion des minorités ethnoraciales parmi... ses enseignants.

Le résultat ? Aucun changement ou presque, une baisse même de 0,5 % pour les enseignants noirs en 2017. Explication ? Aucune, si ce n'est que l'argent a été absorbé par une bureaucratie, comme elle-même le reconnaît, dont le seul objet est de prétendre et donner envie aux donateurs de participer à cet effort en faveur de la diversité.

Cette obsession ethnoraciale est telle, à Columbia comme chez ses sept partenaires de la prestigieuse Ivy League – Brown, Cornell, Dartmouth, Harvard, Pennsylvania, Princeton et Yale –, qu'elle s'est traduite, avec le temps, par l'abandon des critères stricts de sélectivité, fondés sur l'excellence, pour transformer de facto l'identité raciale en avantage, ou désavantage lorsqu'on n'est pas dans la « cible », j'y reviens à l'instant. Impossible aussi de savoir si, comme à Harvard, les étudiants d'origine afro-américaine, par exemple, reçoivent un « bonus » automatique à leurs tests d'admission.

« La race n'est pas réelle, mais le racisme l'est certainement »

Or, ce qui ne va pas du côté de l'élite, c'est qu'elle est bien moins vocale quand il s'agit d'évoquer les étudiants qui ne cochent pas la « bonne » case. Car si la priorité est, donc, de mettre fin aux effets d'une forme spécifique de discrimination et d'y remédier, elle semble bien être hiérarchisée.

Le critère marketing qui s'impose est bel et bien le critère racial, celui qui permet d'attirer chaque année plus de donateurs engagés et de fonds publics du gouvernement fédéral et de l'État de New York très en pointe sur le sujet, de mener des campagnes coûteuses, d'ouvrir de nouveaux départements dédiés aux moteurs de l'effort de décolonisation, et de financier l'activisme sans cesse plus agressif des associations étudiantes, Columbia n'utilisant ses propres fonds qu'avec parcimonie.

On mesure l'ironie de l'affaire en lisant cette remarque d'un administrateur : « Comme les biologistes et les sociologues le savent depuis longtemps, la race n'est pas réelle, mais le racisme l'est certainement. L'action positive est une reconnaissance et une tentative d'atténuer ce fait regrettable.

» Avec un tel raisonnement, on se demande bien pourquoi les étudiants d'origine juive (cette minorité comptant pour 1,4 % de la population) ne devraient pas eux aussi recevoir la gratuité des études au nom des panneaux « interdits aux Juifs et aux chiens » qui marquaient les plages américaines dans les années 30 et 40 ou des croix gammées sur les murs de Columbia.

Ce qui vaut pour les « races-qui-n'existent-pas » vaut également, à Columbia, pour une ribambelle de « niches » parmi lesquelles, sa grande fierté, celle des « DACA » (enfants de parents illégalement entrés sur le territoire américain et dont le statut n'est pas régularisé par l'administration), mais aussi plus généralement des étudiants dits « non-documentés », c'est-à-dire illégaux aux États-Unis, qui bénéficient de la même protection du campus, « sanctuarisé » car les agents de l'immigration ne peuvent y entrer ni accéder aux informations de l'université.

Étudier ou manger

L'élite, c'est également ces étudiants sans abris – on peut les voir dormir sur le campus ou passer la nuit dans le métro de la 96e rue à Manhattan, utiliser les photocopies de leurs camarades ou photographier les pages des livres avec un téléphone de fortune et faire le tour des lieux où les restes de nourriture non consommée leur sont offerts. Il existe une très discrète banque alimentaire au fond d'un couloir au cinquième étage du bâtiment qui abrite les services d'aide psychologique, aussi.

C'est ceux qui doivent faire le choix entre poursuivre leurs études ou manger, avoir un toit et se laver. Les étudiants qui ne tiennent pas le choc, financièrement, académiquement ou psychologiquement, doivent abandonner en route et faire face à une montagne de dettes et de prêts à rembourser, aucun diplôme et leur amertume pour seul bagage. Ils sont, en vérité, les cocus magnifiques d'un système plus sensible à la couleur de peau et aux apparences qu'aux conséquences de son génial marketing.

Alors oui, si certains se disent consternés par la description du monde réel plutôt que la soumission aux principes d'une grande famille respectable dont Jane Austen est un des modèles absolus, qu'ils entendent bien que cette chronique est née d'une prise de conscience inattendue. Celle qui m'a poussé, moi l'étudiant un peu âgé, à envisager mon expérience comme le plus long reportage en immersion de ma carrière, m'y ramenant comme un clin d'œil du destin tenace. Il n'est jamais bon de laisser un journaliste en liberté, tout le monde sait cela.

* Journaliste français et auteur de plusieurs biographies politiques, dont la dernière consacrée au président Kennedy, Kennedy ou l'invention du mensonge (éditions de l'Archipel), Stéphane Trano a décidé de s'installer aux États-Unis et de reprendre, à 40 ans passés, des études à l'université de Columbia. À présent, il est étudiant en troisième année d'histoire et de sciences politiques à la School of General Studies de Columbia University à New York, spécialisée en histoire des conflits civils et militaires, terrorisme et contre-terrorisme, résolutions de crises.



NDLR : Son livre peu couvert par la presse car trop craintive de dégommer un MYTHE TOTAL CONCERNANT JOHN FITZGERALD KENNEDY devrait interpeller beaucoup de monde et notamment TOUTE LA CLASSE DEMOCRATE AMERICAINE.

Une telle FABRICATION PAR LE PERE JOSEPH KENNEDY QUI FUT ADMIRATIF D'HITLER AU POINT DE COMPROMETTRE SES PLANS POLITIQUES POUR SES ENFANTS, doit être étalée plus que jamais afin que l'on sache une fois pour toutes que LE PARTI DEMOCRATE EST LUI MÊME UN MYTHE BASE SUR LE PARJURE, LE MENSONGE, LA COMPROMISSION ET DES CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS.

Son but ultime étant de RESTER AU POUVOIR pour changer la face de l'Amérique et en faire une société qui se couche devant n'importe quel groupe racial, sexuel, ethnique.

Diviser pour mieux régner et laisser aux milliardaires donateurs que sont les GAFAM acheter une "conscience" pour mieux empocher des tonnes de fric.

4ème de couverture du livre de Stéphane Trano :

L'Amérique a eu toutes sortes de présidents, mais elle n'a eu qu'un roi. Héritier de deux familles irlandaises parmi les plus puissantes de Boston, John Fitzgerald Kennedy a été, jusqu'au jour de son assassinat, un personnage construit par son entourage.

Désigné par son père pour accomplir son propre destin présidentiel raté, après la mort tragique du frère aîné qui devait prendre la relève, John a été le premier homme politique inventé par le nouveau média dominant de l'après-guerre, la télévision, et façonné par le marketing.

Après sa mort, sa légende a été soigneusement entretenue par une censure puissamment organisée par sa famille, puis véhiculée par les historiens.

Pourtant, les maladies qui le rongeaient depuis l'enfance, son obsession des femmes, ses relations dangereuses, les errements de sa pensée politique, les ressorts de son accession au pouvoir, représentent tout ce que l'Amérique déteste : la dissimulation, le parjure, la trahison, la corruption. Cinquante ans après sa mort, le mystère le mieux caché de l'icône des Américains ne réside pas dans son assassinat, mais dans une existence totalement occultée par le mythe.
Nina
 
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